Lehman Brothers : Van Quick fait monter la pression sur Deutsche Bank

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Deutsche Bank n’a toujours pas proposé d’accord à l’amiable à ses clients lésés par la faillite de Lehman Brothers. Le ministre pour l’Entreprise, qui attend d’elle le même genre de proposition que celle faite par Citibank à ses propres clients, veut mettre la pression sur la banque allemande via une concertation avec la direction.

Vincent Van Quickenborne, ministre (Open VLD) pour l’Entreprise, attend de Deutsche Bank qu’elle prenne le même genre d’initiative que Citibank en offrant le choix d’un accord à l’amiable, dans l’attente du résultat de la procédure judiciaire en cours actuellement contre la banque.

Après la faillite de Lehman Brothers (fin 2008), le ministre avait demandé aussi bien à Citibank qu’à Deutsche Bank d’indemniser ses clients qui avaient subi des pertes imprévues. Début janvier, Citibank faisait une proposition à ses 4.000 clients belges concernés. Deutsche Bank n’a toujours pas proposé d’accord à l’amiable.

Fin 2008, DB avait toutefois conclu un premier accord avec l’association Test-Achats pour indemniser partiellement des clients qui possédaient plus de 40 % de produits Lehman Brothers. Mais une proposition globale comme celle de Citibank n’a toujours pas été avancée. Le ministre libéral veut mettre la pression sur la banque allemande via une concertation avec la direction.

Plus de 2.000 clients de Citibank avaient déjà accepté, jeudi, l’offre de la banque, faite le 7 janvier dernier après des négociations avec Deminor. Les clients peuvent, grâce à cette offre, récupérer 65 % (ou 75 % en trois ans) de leur montant investi. Cette proposition a été acceptée par Deminor et Test-Achats mais rejetée par Dolor.

Trends.be, avec Belga

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