Le bilan de Dexia a baissé de 24,9 milliards d’euros

/ © DR

Soit 14% au cours de l’exercice 2018. En outre, la banque résiduelle franco-belge affiche une perte nette de 473 millions d’euros, a-t-elle indiqué mardi.

Le goupe s’efforce d’évoluer vers une structure plus centralisée et plus agile, précise-t-il. Depuis les années de crise, il s’inscrit ainsi dans le scénario d’un démantèlement progressif.

“Dans la lignée des efforts de simplification du groupe et de réduction des portefeuilles commerciaux initiés en 2017, nous avons poursuivi en 2018 notre objectif de réduction du bilan, des risques et de l’empreinte géographique du groupe. Après avoir cédé notre filiale israélienne (pour 81 millions d’euros environ, NDLR) et fermé notre succursale de Lisbonne, nous avons signé, en décembre dernier, un accord de vente de notre filiale allemande (Dexia Kommunalbank Deutschland (DKD), pour 352 millions d’euros, NDLR). Cette vente est une étape importante dans la résolution ordonnée du groupe. Elle permettra de faciliter la poursuite de la résolution et de réduire le bilan de Dexia d’environ 15 % supplémentaires, au-delà des 14 % réalisés en 2018”, ambitionne Wouter Devriendt, administrateur délégué de Dexia, cité dans un communiqué.

Le résultat 2018 du groupe est marqué par ces éléments de contexte. Les ventes d’actifs réalisées en 2018 ont ainsi notamment porté sur des titres au secteur public américain et des prêts au secteur public français, des ‘covered bonds’ espagnols et des ABS sur prêts étudiants américains ou des expositions liées au souverain et au secteur public local japonais, précise le communiqué.

Au cours de l’année 2018, le groupe Dexia a enregistré une perte nette de 473 millions, comparable à 2017.

Partner Content