“La taxe sur les banques sera répercutée sur le consommateur !”

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Selon l’administrateur délégué d’ING, les banques ne pourront éviter de faire répercuter sur les consommateurs les taxes sur les institutions financières. Le même ING veut monter en puissance sur l’Internet, mais sans toucher au nombre de ses agences.

ING souhaite vendre dans les prochaines années en Belgique jusqu’à 60 % de ses produits de banques courants via l’Internet, soit près du double qu’actuellement. Le réseau d’agences ne sera pas modifié mais une partie des départs à la pension et des départs volontaires ne seront pas remplacés, ont indiqué samedi dans plusieurs journaux les patrons d’ING.

ING Belgique ne vise pas seulement les particuliers sur le Web mais souhaite également lancer début 2011 un portail pour les entreprises, qui pourront acheter en ligne une série de produits et services : “L’idée est de pouvoir réaliser une opération en trois clics”, analyse Hans van der Noordaa, responsable retail banking d’ING Benelux.

Le nombre d’agences en Belgique sera maintenu à 750. Quelque 500 seront transformés en point de vente proxi (sans guichet), pour 250 agences full services.

Le développement de la banque sur Internet aura des conséquences sur le personnel. “Entre 2010 et 2013, près de 2.400 travailleurs d’ING Belgique partiront à la pension ou sur base volontaire : une partie d’entre eux ne seront pas remplacés”, selon Erik Dralans, patron d’ING Belgique.

Jan Hommen, administrateur délégué d’ING, a également déclaré aux quotidiens que les banques ne pourront éviter de faire répercuter sur les consommateurs les taxes sur les banques.

Enfin, ING est actuellement favorable à une entrée en Bourse des activités d’assurance, via une opération aux Etats-Unis et une autre en Europe. Aucune décision n’a pas contre encore été prise sur le maintien en Belgique des activités de banque et d’assurance.

Trends.be, avec Belga

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