La banque Nagelmackers renoue avec les profits et reste dans le giron du chinois Dajia

La banque Nagelmackers, qui avait essuyé une perte en 2018, a renoué avec les bénéfices en 2019 et restera dans le giron du chinois Dajia (ex-Anbang), a-t-on appris lundi dans un communiqué.

Pour 2019, Nagelmackers devrait afficher un bénéfice net de plus de 9 millions d’euros et un ratio de solvabilité CET1 “autour de 16% au 31 décembre 2019”. La banque devrait continuer à améliorer ses performances en 2020 et les années suivantes, assure-t-elle dans un communiqué.

Son actionnaire, le groupe public chinois Dajia (ex-Anbang), avait lancé en mai 2017 une revue stratégique de ses actifs hors de Chine. Au terme de celle-ci, il a décidé, malgré plusieurs marques d’intérêt reçues, de ne pas se défaire de la plus ancienne banque belge, fondée en 1747. “Vu l’amélioration significative de ses performances financières et le succès de sa stratégie renforcée”, Dajia se dit convaincu que Nagelmackers “peut continuer à lui apporter une véritable valeur ajoutée en poursuivant son développement.”

L’actionnaire chinois annonce toutefois un changement à la tête de la banque puisque son CEO depuis juin 2018, Tim Rooney, quitte ce jour Nagelmackers. Il est remplacé par David Yuan, actuellement directeur financier, qui exercera la fonction de CEO ad interim, en attendant la désignation d’un nouveau CEO.

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