ING perd près de 80 % de son bénéfice net au deuxième trimestre

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La banque néerlandaise ING a publié jeudi un bénéfice net en baisse de 79,2% pour le deuxième trimestre de l’année, à 299 millions d’euros, reflétant le “fort” impact économique de la pandémie de Covid-19.

Première banque des Pays-Bas, ING a enregistré un chiffre d’affaires en très légère hausse de 0,1%, à 4,67 milliards d’euros.

“La pandémie de Covid-19 s’est poursuivie au deuxième trimestre avec un impact important sur les économies dans lesquelles nous opérons et sur la manière dont nous menons nos propres activités”, a déclaré le nouveau PDG Steven van Rijswijk, cité dans le communiqué.

Les résultats s’expliquent principalement par des coûts de risque élevés reflétant l’impact économique de la pandémie, a précisé la banque.

ING emploie environ 53.000 personnes dans plus de 40 pays dont la Belgique.

Bénéfices “modestes” pour ING Belgique au premier semestre

ING Belgique a enregistré au premier semestre un résultat sous-jacent avant impôts de 26 millions d’euros, ou 69 millions d’euros si l’on ne prend pas en compte un amortissement de 43 millions d’euros, indique jeudi la banque. Au premier semestre 2019, le résultat avant impôts s’élevait à 435 millions d’euros.

Le triplement des coûts du risque lié à la crise du coronavirus a engendré ces bénéfices modestes, selon ING Belgique.

La banque a ainsi constitué 338 millions d’euros de provisions supplémentaires pour les entreprises qui rencontrent des difficultés à rembourser leur emprunt à cause de la crise du coronavirus. Par ailleurs, les coûts supplémentaires liés à la prévention du blanchiment (Know Your Customer), les prélèvements bancaires accrus et les revenus plus faibles des comptes d’épargne et comptes à vue en raison d’un contexte de taux d’intérêt constamment bas ont pesé sur les résultats.

Au cours du premier semestre, ING a accordé 7 milliards d’euros de nouveaux prêts. La croissance est principalement visible au niveau du portefeuille de prêts immobiliers et des ouvertures de crédit aux grands clients professionnels. Le total des dépôts de clients s’est élevé fin juin à 111,3 milliards d’euros, soit 6,2 milliards d’euros de plus par rapport à la même période l’an dernier.

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