ING et ses mauvais résultats: le canari dans la mine?

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Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

Trimestre difficile pour la banque néerlandaise ING qui a dégagé entre début juillet et fin septembre un bénéfice net en recul de près de 30% par rapport à la même période un an plus tôt, et qui voit donc celui-ci repasser sous la barre du milliard d’euros, à 979 millions.

C’est encore pire pour sa filiale belge (ING Belgique) dont le résultat net plonge carrément dans le rouge pour afficher une perte de 122 millions. Et ce, selon ING, à cause notamment d’une augmentation des dépenses de fonctionnement (frais de personnel, coûts de marketing).

D’autres ont fait nettement mieux. Exemple chez BNP Paribas, la maison mère de BNP Paribas Fortis, dont le résultat du troisième trimestre s’affiche en hausse de plus de 10% (à 2,7 milliards d’euros).

Mais c’est une première depuis la crise de la dette souveraine en Europe: le Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a dernièrement lancé un avertissement général au système financier: “Les risques sur la stabilité financière dans l’Union et la probabilité que des scénarios de risques extrêmes se matérialisent se sont accrus”. Inflation, énergie, guerre… ING serait peut-être ainsi le canari dans la mine d’une économie qui se détraque complètement.

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