Grèce: “Différentes options étudiées” pour le financement d’urgence

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“Différentes options sont étudiées, y compris l’option du Mécanisme européen de stabilisation financière (MESF)” pour accorder à la Grèce un financement relais qui lui donnerait un peu d’air, alors que le pays est asphyxié économiquement et impose depuis le 30 juin un contrôle des capitaux pour empêcher son système bancaire de s’effondrer.

C’est ce qu’a indiqué mardi après-midi le vice-président de la Commission européenne en charge de l’Euro Valdis Dombrovskis, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de l’UE.

“Différentes options sont en train d’être étudiées, y compris l’option du Mécanisme européen de stabilisation financière”, a-t-il répondu aux journalistes. “Il est vrai que des inquiétudes ont été exprimées par plusieurs pays non-membres de l’euro”, a-t-il ajouté. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, avait été très clair à ce sujet à son arrivée à l’Ecofin. “La Grande-Bretagne n’est pas dans la zone euro, donc l’idée que le contribuable britannique puisse être concerné par ce deal grec n’aboutira pas”, avait-il prévenu. “L’euro doit payer lui-même ses factures.”

Le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna, qui présidait son premier Ecofin depuis le début de la présidence luxembourgeoise, a indiqué que la Commission européenne n’avait encore déposé aucune demande officielle. “En tant que présidence, nous nous assurerons que toutes les procédures soient respectées.”

Le MESF offre une assistance financière aux Etats membres qui connaissent des difficultés financières. Contrairement au Mécanisme de stabilité financière (MES), mécanisme de gestion des crises financières réservé aux membres de la zone euro, le MESF concerne tous les Etats membres de l’UE.

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