Febelfin : la recapitalisation des banques ne pose pas de problème

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Selon Michel Vermaerke, la décote de 50% sur les titres de dette publique grecque est tout de même ” une pilule dure à avaler pour les banques “.

L’accord conclu mercredi soir par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne visant à renforcer le capital des banques européennes, ne pose normalement aucun problème pour les banques belges, a déclaré jeudi à l’agence Belga l’administrateur délégué de Febelfin, Michel Vermaerke.

Celui-ci regrette toutefois la réaction tardive des dirigeants européens: “Nous aurions pu nous épargner l’histoire Dexia”.

Les dirigeants des 27 Etats de l’UE ont convenu mercredi soir de renforcer les fonds propres durs des banques, en portant leur ratio tier 1 à 9% pour le 30 juin 2012 au plus tard. “Ce n’est normalement pas un problème pour les banques belges. Leur ratio tier 1 est déjà au-dessus de 9% “, a commenté Michel Vermaerke.

Par exemple, KBC a annoncé lors de la publication de ses résultats pour le deuxième trimestre avoir un ratio tier 1 de 12,1%.

“Les banques belges ont sensiblement renforcé leur capital les dernières années et ont parallèlement réduit leur bilan”, souligne le patron de la fédération du secteur financier belge, tout en concédant que la décote de 50% sur les titres de dette publique grecque est une pilule dure à avaler pour les banques.

Plus généralement, Michel Vermaerke se réjouit que les dirigeants européens “aient pris d’importantes décisions”, même si celles-ci surviennent un peu tard. “Si l’Europe avait apporté une réponse plus rapide et plus forte à la crise, nous aurions pu peut-être nous épargner l’histoire Dexia”, estime-t-il.

“Espérons que le sommet européen représente un tournant pour le retour de la confiance dans les marchés et soit la base d’une croissance économique dans la zone euro”, conclut le patron de Febelfin.

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