Les grandes banques louent les services de hackers éthiques de la Banque Nationale. Ces pirates informatiques ont pour objectif d’identifier les faiblesses des systèmes mis en place, écrit De Tijd mardi. Les banques se demandent néanmoins si ces cyber-attaques “amicales” sont légales.
La Banque Nationale appelle les grandes banques et autres institutions financière à mener “des tests de sécurité approfondis, à l’aide d’experts indépendants pour vérifier la qualité et l’efficacité des systèmes de sécurité, dans le cadre d’un scénario réaliste d’attaque effectuée de manière éthique”, écrit la banque dans une circulaire.
Il existe toutefois un problème juridique. Le piratage informatique, demandé ou non, est interdit par la loi. “Les hackers éthiques offrent régulièrement leurs services, mais ils sont dans une zone grise. Ces personnes sont légalement traçables”, affirme la banque Belfius.
Les banques discutent actuellement avec leur fédération Febelfin, qui n’a pas encore arrêté de position sur le sujet. “Il est nécessaire de créer davantage de sécurité juridique afin que les hackers éthiques ne tombent pas sous la loi interdisant le piratage informatique”, indique la fédération sectorielle.