BNP Paribas: bénéfice en hausse au 1er trimestre, porté par sa banque d’investissement

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Après une année 2021 record, la plus grande banque française, BNP Paribas, a enregistré au premier trimestre un résultat net de 2,1 milliards d’euros, en hausse de 19,2% sur un an, porté par une “surperformance” de sa banque de financement et d’investissement.

Le groupe a par ailleurs révélé que la dépréciation à 90% de sa filiale en Ukraine, Ukrsibbank, détenue à 60%, avait coûté 159 millions d’euros, BNP Paribas conservant une exposition d’un peu moins de 20 millions. Sur les 300 agences de cette filiale, environ 200 sont actuellement fermées à cause de la guerre.

Le groupe n’est en revanche pas présent en Russie.

Globalement, l’activité de BNP Paribas dédiée aux grandes entreprises et aux institutions a progressé de 28,1% par rapport au premier trimestre 2021, atteignant environ 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Avant impôt, le bénéfice lié a presque doublé, à 1,35 milliard.

“Sur les marchés de taux, de change et de dérivés sur matières premières, la demande de la clientèle est très forte et le niveau d’activité des métiers d’actions est très bon”, tandis que malgré un marché “moins porteur que les années précédentes, les métiers de financement enregistrent une bonne performance”, selon le communiqué diffusé mardi.

L’activité “Commercial, personal banking and services”, qui regroupe l’activité des banques commerciales et les métiers spécialisés, tels que le leasing automobile avec Arval ou le paiement avec Nickel et Floa, a progressé de 8,5% sur un an, à près de 7 milliards d’euros de revenus.

Enfin, l’activité des métiers d’investissement et de services de protection, que sont l’assurance, la collecte et la gestion d’actifs, a baissé de 0,2% à 1,65 milliard, du fait d’un “contexte défavorable sur les marchés ce trimestre”.

In fine, le produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, a progressé de 11,7% sur un an, à 13,2 milliards d’euros.

Au niveau du groupe, le coût du risque, c’est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a été réduit de moitié sur un an, à 456 millions d’euros. Ce niveau “très bas” s’explique notamment par des reprises de provisions, “en particulier chez BancWest”, dont la cession pour 16,3 milliards de dollars doit se finaliser à la fin de l’année, précise le communiqué.

Fort de ces résultats, le groupe, qui a réalisé 9,5 milliards d’euros de bénéfice l’an dernier, a confirmé ses objectifs financiers à horizon 2025.

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