Dexia a acheté en 2007 pour 35 millions de dollars d’obligations de Bell, mais la petite ville californienne, dont plus d’un quart des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, n’est plus en mesure de faire face à ses obligations financières.
Dexia risque de perdre plusieurs millions d’euros en raison de la situation financière délicate de la petite ville américaine de Bell, en Californie, rapporte De Tijd sur son site Internet. Dexia a acheté en 2007 pour 35 millions de dollars d’obligations de Bell (environ 27 millions d’euros), mais la ville, qui compte quelque 38.000 habitants, dont plus d’un quart vivent sous le seuil de pauvreté, n’est plus en mesure de faire face à ses obligations financières.
L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé son rating de Bell de A- à BB, ce qui correspond à un investissement spéculatif. La ville américaine doit en principe remplir ses obligations vis-à-vis de Dexia le 1er novembre.
Dans une réaction au Tijd, Dexia a confirmé que la ville de Bell connaît des retards de paiement : “En juin, la ville a conclu un accord avec Dexia qui sert de cadre à des négociations confidentielles en vue d’une solution”, a toutefois indiqué une porte-parole du groupe bancaire franco-belge.
Trends.be, avec Belga