Assurances: comment éviter les dépenses inutiles

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Il est fréquent, après une installation commune ou une séparation, que l’on soit sur- ou sous-assuré, voire ne soit plus couvert du tout. Avez-vous songé à adapter vos assurances à l’évolution de votre situation familiale ?

Installation en couple rime souvent avec modification du contenu de l’habitation. L’une des deux assurances habitation devient donc superflue tandis que l’autre doit être adaptée. Pour couvrir la responsabilité de toutes les personnes habitant au foyer en cas de dommages occasionnés aux tiers, une seule assurance familiale suffit. En outre, si chacun dispose de sa propre police hospitalisation, ne conservez que la couverture la moins chère ou la plus complète. Pensez également, le cas échéant, à faire adapter l’assurance auto si un nouveau conducteur compte l’emprunter régulièrement.

Vous vous mariez ou signez une déclaration de cohabitation légale et vous bénéficiez d’une assurance groupe ? Signalez-le à votre employeur afin de modifier les garanties décès accordées par cette police. Une part plus importante de la prime pourra en effet être affectée à la couverture du risque de décès au profit du bénéficiaire que vous désignerez. Si vous veniez à décéder avant l’âge de la pension, la compagnie paierait au bénéficiaire le capital prévu. Sachez que la prestation ne sera grevée d’aucuns droits de succession si le bénéficiaire choisi est le conjoint survivant (en revanche, les cohabitants légaux et de fait doivent s’acquitter de cet impôt indirect).

En cas d’installation commune ou de séparation, on oublie souvent de revoir les clauses bénéficiaires de l’assurance vie. Pour pouvoir déduire, dans le cadre du régime de l’épargne-pension ou de l’épargne à long terme, les primes de l’assurance vie souscrite dans le troisième pilier de pension, il est impératif de désigner au titre de bénéficiaire décès le conjoint, le partenaire cohabitant légal ou un parent jusqu’au deuxième degré.

Rappelons aussi que les cohabitants légaux et les personnes mariées sont solidairement responsables des charges du ménage. Cela implique que, lorsqu’un des deux membres du couple cesse par exemple d’assumer sa part dans la prime de l’assurance incendie de l’habitation familiale, c’est à l’autre qu’il incombe de la payer. Même si la police n’a pas été souscrite à son nom et qu’il n’est pas copropriétaire de l’habitation.

L’intégralité de cet article dans Trends-Tendances du 5 février

Bart Chiau et Johan Steenackers

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