Depuis le 1er janvier, effet de la sixième réforme de l’Etat, le versement des allocations familiales est intégralement à charge des entités fédérées. A Bruxelles et en Wallonie, les règles ne sont pas les mêmes.
Désormais, la gestion et le versement des allocations familiales sont intégralement à charge des entités fédérées. En Flandre, la migration a déjà eu lieu en 2019 avec de nouveaux montants non évolutifs destinés aux enfants nés après le 1er janvier 2019 (163,20 euros pour chaque enfant). En Wallonie, la migration a eu lieu en deux temps avec d’abord la création de caisses de paiement en 2019. L’attribution de nouveaux montants n’a débuté qu’au début de cette année. A Bruxelles, tout a été fait d’un coup il y a quelques jours. Pour les francophones, il y a des différences notables même si le principe de base reste le même : les allocations ne varient plus en fonction du rang de l’enfant dans la famille. Elles sont identiques pour chacun.
En Wallonie, chaque enfant né à partir du 1er janvier bénéficiera, de base, de 155 euros jusqu’à 18 ans, de 165 euros de 18 à 25 ans. Des suppléments sociaux sont prévus en fonction du revenu brut des parents (+ 55 euros sous 30.000 euros, + 25 euros entre 30.000 et 50.000), pour les familles nombreuses ou monoparentales, en cas d’invalidité et pour les orphelins. Les enfants nés avant le 1er janvier restent soumis à l’ancien système évolutif. Les deux continueront à fonctionner à parallèle jusqu’en 2044.
A Bruxelles, le nouveau système vaut pour tous les enfants, même ceux nés avant le 1er janvier 2020. Les enfants nés après cette date ont droit désormais à 150 ou 160 euros (170 en cas d’inscription dans l’enseignement supérieur) suivant leur âge et la composition de leur famille. Ceux nés avant le 1er janvier ont droit à 10 euros de moins mais cette distinction disparaîtra en 2026. Des suppléments sociaux liés aux revenus réels du ménage et allant jusqu’à 120 euros sont également prévus.