A Wall Street, des “coupe-circuits” en place si la Bourse s’effondre trop vite

Pour éviter les mouvements de panique, les places boursières américaines ont mis en place des coupe-circuits qui suspendent les échanges pendant quelques minutes quand certains paliers sont atteints, le temps que les investisseurs reprennent leurs esprits.

Les premiers coupe-circuits ont été mis en place après le Lundi noir du 19 octobre 1987, quand l’indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, s’est effondré de 22,6% en une seule journée.

Selon les règles en place depuis 2013, un premier blocage temporaire des échanges (“circuit breaker” ou “coupe-circuit”) est imposé à la Bourse de New York lorsque l’indice élargi S&P 500 franchit un palier de 7% à la baisse.

Cet indice est considéré comme le plus représentatif de la santé des entreprises américaines dans la mesure où il intègre les 500 plus grandes sociétés cotées à New York.

Lorsqu’une chute d’au moins 7% survient (un “Level 1” selon la terminologie du gendarme boursier américain, la SEC), une pause de 15 minutes est instaurée avant que les échanges ne puissent reprendre.

Lorsque l’indice accélère ses pertes et franchit la barre des 13% de pertes, soit un “Level 2”, une deuxième pause de 15 minutes est automatiquement mise en place.

Ces deux premières limites sont imposées jusqu’à 15h25, soit trente-cinq minutes avant la clôture des échanges.

Pour que la séance soit définitivement interrompue, le S&P 500 doit afficher une dégringolade de 20% “à n’importe quel moment durant la journée de cotation”, précise le New York Stock Exchange (NYSE). Une fois ce palier franchi, les échanges sont arrêtés et remis à la séance suivante.

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