A l’heure des formations 2.0

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A l’heure où tous les experts recommandent la formation continue tout au long d’une vie, les méthodes d’apprentissage connaissent, aussi, leur révolution digitale. Singulièrement en ” executive education ” où leur flexibilité permet de s’insérer dans des journées de travail. Petit tour d’horizon de ce qui est disponible en Belgique.

Elles s’appellent Coursera, edX ou encore Fun pour France Université Numérique. Sur ces plateformes, tout un chacun a accès à des milliers de formations entièrement digitales dans quasiment toutes les disciplines. Une véritable orgie scolaire où il n’est pas toujours simple de naviguer. Et choisir un grand nom comme Harvard ou Princeton n’est pas forcément gage de qualité puisque certaines universités prestigieuses se contentent de mettre en ligne des vidéos des cours de leurs professeurs, certes tout aussi prestigieux, mais sans l’encadrement ou le suivi nécessaire à un bon apprentissage. Il n’en demeure pas moins que dans un milieu professionnel volatil et changeant, se former en ligne, de son propre chef ou au sein de son entreprise, est un moyen efficace de répondre à une certaine obsolescence des compétences et de s’adapter aux nouvelles réalités. Grosso modo, chaque jour, 200 millions de contenus éducatifs sont visionnés dans le monde. Et les différentes plateformes qui les hébergent comptent environ autant d’utilisateurs inscrits.

Grosso modo, chaque jour, 200 millions de contenus éducatifs sont visionnés dans le monde.

La flexibilité en exergue

Il n’existe pas encore d’étude belge sur l’e-learning et ses pratiques. Mais, au début de cette année, l’Edhec, l’Ecole des hautes études commerciales qui possède des campus à Roubaix (Lille), Nice, Paris, Londres et Singapour, a publié les résultats d’une enquête très intéressante auprès d’un échantillon représentatif de cadres français. On y apprend que 75% des managers envisagent de suivre une formation diplômante en ligne dans les deux ans. Domaines de prédilection ? Le management, le suivi du numérique, la maîtrise des nouveaux outils de communication et le leadership. Ils ne sont, par contre, qu’un tiers à avoir suivi une telle formation au cours de l’année écoulée. Clairement, néanmoins, le digital a le vent en poupe. Singulièrement en executive education (formation des cadres). Mais quels sont les avantages à suivre une formation en ligne par opposition à un cours en présentiel qui suppose d’être présent dans une ” classe ” à heures fixes ?

Sylviane Bachy, coordinatrice du service d'accompagnement aux apprentissages à l'ULB :
Sylviane Bachy, coordinatrice du service d’accompagnement aux apprentissages à l’ULB : ” Le digital permet de fractionner les moments de suivi puisque l’accès aux ressources est à la carte. “© photos : pg

” Clairement, la flexibilité, explique Sylviane Bachy, coordinatrice du service d’accompagnement aux apprentissages à l’ULB. La formation se fait quand les contraintes professionnelles et familiales le permettent. Le digital permet de fractionner les moments de suivi puisque l’accès aux ressources est à la carte. Je rajouterais deux autres avantages. D’une part, le digital crée une dynamique positive. Nous avons la possibilité d’apprendre tout le temps et tout au long de la vie et donc de continuer à développer des compétences. D’autre part, l’obtention d’un feed-back automatique à la fin d’une séquence d’apprentissage. Avec, notamment, des éléments d’auto-évaluation qui permettent à l’étudiant de se situer. ”

Attention au suivi

En dehors de tout programme d’entreprise, choisir une formation en ligne ne se fait pas à la légère. Il faut prendre le temps d’examiner en détail le contenu proposé et les possibilités de certification ou de diplômes si tel est le but recherché. Il est aussi important de vérifier le dispositif mis en place. Notamment en termes d’emploi du temps et de suivi. ” C’est l’un des défauts d’une formation en ligne, poursuit Sylviane Bachy. Qui assure le suivi ? Est-il individualisé ou existe-il seulement un forum de discussions où les étudiants s’entraident ? Le tuteur idéal est hyper-compétent dans les contenus proposés tout en étant versé dans la techno-pédagogie. Ils sont rares ces profils-là. Ils savent comment travailler les compétences avec les outils digitaux mis à disposition. Ils décortiquent les contenus autrement qu’un prof d’unif. J’ai formé ce genre de profils quand j’étais à l’UCLouvain. Ceci dit, les sociétés et les universités sont de plus en plus sensibles à ce suivi. Comme défaut supplémentaire, je pense aussi à la décontextualisation du contenu. De nos jours, cela fait quand même sens quand une entreprise prend un outil existant et le met à sa sauce dans le cadre de ses activités. ”

Des formations adaptées

Apprendre en ligne, comme le souligne Sylviane Bachy, prend tout son sens en entreprise. Des entreprises qui peuvent mettre en place des formations faites sur mesure ou proposer une gamme de formations existantes suivant les besoins. C’est le cas chez Axa Belgium.

” Trois formules coexistent chez nous, confie Stijn D’Exelle, manager learning & development. Le présentiel qui marche toujours aussi bien et qui est facile à planifier dans le workflow et à gérer par un manager. D’autant que nous donnons le temps et les moyens pour que le collaborateur suive ces formations. Le blended qui est un mélange de digital et de présentiel. Nous l’utilisons notamment dans le trajet d’accueil des nouveaux engagés. Enfin, du pur digital qui n’est finalement que le prolongement logique de notre nouvelle manière de travailler avec le télétravail, l’absence de bureau attribué ou les réunions à distance. Nous proposons ainsi environ 400 formations sur Coursera, LinkedIn Learning ou Tedx Talks par exemple. Nous avons aussi 500 possibilités de flash e-learning qui couvrent l’ensemble de nos métiers. Le collaborateur choisit son thème et les minutes qu’il peut y consacrer. Cela marche très bien. Enfin, nous avons acheté un logiciel unique en Belgique. En résumé, il envoie des pop-up sur l’écran de l’utilisateur et lui propose des compléments d’information et des apprentissages en fonction des logiciels qui sont ouverts sur son PC. ”

Stijn D'Exelle,
Stijn D’Exelle, ” manager learning & development ” chez Axa Belgium : ” Nous proposons environ 400 formations sur Coursera, LinkedIn Learning ou Tedx Talks par exemple. “© photos : pg

D’ici à la fin 2020, Axa Belgium lancera aussi des contenus 100% digitaux qui permettront à tous les départements d’avoir des formations adaptées et complètes en ligne, avec un focus sur les compétences techniques des trois départements Business (Life, P&C Retail et P&C Corporate). Fin 2020 aussi, la compagnie lancera la plateforme Yes Learning. Sur base d’un module d’intelligence artificielle, elle proposera un trajet de formation personnalisé à chaque collaborateur. C’est une première dans l’ensemble du groupe Axa.

Un choix politique

En Belgique, l’e-learning gagne ses lettres de noblesse. Si l’on se concentre sur nos grandes institutions, il est présent partout mais à des degrés divers suivant les choix politiques qui ont été faits. Soit se concentrer sur la proximité, à savoir les étudiants dans les auditoires, soit mettre ses atouts en vitrine et développer des contenus spécifiques destinés au plus grand nombre dans le monde entier, soit les deux en même temps. Quasi toutes les institutions apportent de solides touches de digital à leurs cours ex cathedra. Elles permettent, entre autres, de la pédagogie inversée. Pour simplifier, le contenu du cours est disponible sur un MOOC ( massive open online course), est ouvert quelques jours avant le cours en présentiel qui ne sert plus qu’à s’approprier la matière, répondre à des questions ou faire des études précises de cas. D’autres options digitales prennent la forme de plateformes spécifiques à certaines facultés qui permettent une évaluation des connaissances, le partage de travaux, la dissémination de contenus, etc. C’est notamment le cas de Canvas à la Solvay Business School de l’ULB.

L’UCLouvain a ouvert la voie belge en termes de MOOCs.

” En passant au digital, l’enseignant déconstruit son cours, explique Sylviane Bachy. Dans un cours ex cathedra, tout est linéaire et suit une ligne du temps. Beaucoup de choses y sont implicites. Le digital ouvre la porte à de nouvelles relations, à une carte conceptuelle plus riche par les liens que l’enseignant peut désormais faire. Il y explicite plus son cours. Je pense sincèrement que cela permet un ancrage plus fort car l’apprentissage associe plusieurs outils en même temps. ”

A l’ULB dont les auditoires débordent d’étudiants, on a fait le choix de la proximité et une petite dizaine de MOOCs seulement ont été développés. Dans le domaine du management et du commerce, la même démarche est suivie à Solvay. Son département executive education, réputé et très solide, ne propose, à ce jour, qu’un seul cours 100% digital : Leading authentically in digital times. Un choix délibéré.

” Solvay privilégie l’ expérientiel et la confrontation des idées, assure Benjamin Beeckmans, professor of entrepreneurship et director of company-specific programs à la Solvay Business School. Dans cette optique, pour certaines matières, nous nous montrons sélectifs quant à l’utilisation du seul canal digital. Notamment en ce qui concerne le développement de soft skills. Panacher le présentiel et le digital, c’est parfois mieux lorsqu’il s’agit de se montrer créatifs ou de réagir à une dynamique de groupe. Et puis, dans l’entreprise de nos jours, il n’est pas toujours simple de libérer du temps pour s’isoler et se former. En combinant sélectivement activités en présentiel et support en digital, nous cherchons à varier les méthodes, renforcer la motivation et réduire les distractions potentielles. Le tout suivi par des mesures d’impact pour rester efficaces. ”

Françoise Docq, chargée du projet MOOC à l'UCLouvain :
Françoise Docq, chargée du projet MOOC à l’UCLouvain : ” L’UCLouvain a fait le choix de l”open education’. Soit diffuser le savoir existant avec le moins de barrières possibles. “© pg

L’UCLouvain, la pionnière

Sous l’impulsion du recteur Vincent Blondel qui les a découverts lors de sa période de professeur invité au MIT, l’UCLouvain a ouvert la voie belge en termes de MOOCs. Aujourd’hui, une trentaine sont proposés exclusivement sur edX dont une dizaine en anglais. Ils couvrent des domaines aussi variés que le droit international, le droit d’asile et des réfugiés ou la gouvernance des systèmes de santé. Certains MOOCs regroupés donnent droit à l’obtention d’un micromaster reconnu. Notamment en management avec six cours : les principes de la finance, la stratégie d’entreprise, découvrir le marketing, la psychologie de la négociation, introduction à l’économétrie et communiquer la responsabilité sociétale d’une entreprise. Ces cours en ligne destinés d’abord aux étudiants de l’UCLouvain sont ouverts à toutes les personnes intéressées, avec, dans certains cas, des prérequis obligatoires. Avec le recul, le profil type d’un externe à l’université qui suit le cours en ligne s’est dessiné : un professionnel de 35 ans. Le projet MOOC est en plein développement à l’UCLouvain avec Françoise Docq à la tête d’une équipe dédiée de quatre personnes, dont deux spécialistes de l’accompagnement techno-pédagogique.

” L’UCLouvain a fait le choix de l’ open education, explique-t-elle. Soit diffuser le savoir existant avec le moins de barrières possibles. Mais aussi faire évoluer l’enseignement universitaire vers des formes hybrides et des modalités plus internationales. Le MOOC entre parfaitement dans cette stratégie. Un de mes objectifs est d’explorer cette nouvelle forme de formation bien dans l’air du temps. Elle offre flexibilité et souplesse, permet aux entreprises de proposer des formations courtes et aux professionnels de se développer pendant toute leur carrière. Et on sait que cela devient une vraie nécessité. Nous développons aussi un projet de collaboration avec des universités étrangères. Nous l’appelons Erasmus virtuel même si cela ne remplace nullement le programme Erasmus. Par exemple, un étudiant peut suivre virtuellement un cours dispensé par l’université de Madrid et en obtenir les crédits afférents. ”

La Rolls de l’e-learning

En termes de formations en ligne dans le domaine du commerce ou du management, on ne fait pas mieux à l’heure actuelle que la Vlerick Business School. Il faut dire que l’école privée flamande s’est donné les moyens de l’efficacité. ” L’impulsion remonte à cinq ans, confie Marion Debruyne, la doyenne de l’école. Nous avons estimé que notre approche pédagogique – apprendre avec impact – devait être déclinée en ligne. Aujourd’hui, nous disposons d’un master composé de 10 spécialistes qui s’occupent du design et de l’implémentation de chacune de nos formations digitales. En outre, stratégiquement, nous avons décidé de refuser toute collaboration. Nous faisons tout en interne, histoire de développer une véritable expertise complète. Le digital est clairement un investissement stratégique prioritaire, même s’il ne remplacera pas le présentiel. ”

Marion Debruyne, doyenne de la Vlerick Business School :
Marion Debruyne, doyenne de la Vlerick Business School : ” Nous disposons d’un studio digital composé de 10 spécialistes qui s’occupent de nos formations digitales. Nous faisons tout en interne. “© photos : pg

La Vlerick propose des cours ouverts en anglais qui couvrent des domaines aussi variés que la stratégie, la transformation digitale, la négociation ou le scale-up. Elle propose aussi à de nombreuses entreprises des formations sur mesure qui couvrent tout le spectre pédagogique : présentiel, digital ou blended. La formation imaginée développe les compétences recherchées. Elle a ainsi mis en place des programmes digitaux spécifiques pour Barco (tous les aspects du management) ou Dutch State Mines aux Pays-Bas (les pratiques marketing de pointe). Enfin, la Vlerick Business School permet de décrocher un MBA entièrement en ligne. ” C’est un programme intensif et assez ardu, poursuit Marion Debruyne. Suivant notre stratégie de varier les formats pour garder un côté passionnant aux formations, ce MBA comporte une alternance de périodes asynchrones (l’étudiant apprend tout seul) et synchrones : sessions live toutes les deux semaines, des roles plays, tutorat par nos professeurs, etc. A titre facultatif, nos étudiants digitaux peuvent participer aux voyages internationaux organisés dans le cadre du MBA classique. Avec le recul, le feed-back de ce MBA en ligne est très positif. Il couvre de nombreuses disciplines qui fonctionnent bien en digital, notamment les soft skills. Les professeurs se rendent compte que l’apprentissage, vu la motivation des étudiants, la plupart dans le milieu de la trentaine, est d’une incroyable profondeur. ”

HEC Liège dispose déjà de programmes de formation en ligne… en Chine !

HEC Liège parle mandarin

Avec Solvay et l’UCLouvain, HEC Liège avait mis en place un véritable master en management en ligne destiné aux professionnels actifs. Un programme mis en place dans le cadre du Campus virtuel en gestion (CVG) soutenu par le Fonds social européen pendant trois ans. Après deux années, ce master a été arrêté, faute de succès. Pour terminer le programme triennal, le CVG va mettre en place des cours en ligne autosuffisants qui, d’ici au mois de juin prochain, seront intégrés à l’offre digitale d’HEC Liège. Avec comme thèmes, le change management, le supply chain management ou la transformation digitale. Ils seront, suivant les cas, aussi intégrés à des programmes d’ executive education donnés en présentiel. Ces programmes, très nombreux, ont fait la réputation de l’école liégeoise de commerce qui n’a pas l’intention de rater le train du digital. En fait, elle dispose déjà de programmes de formation en ligne… en Chine !

” Et en mandarin ! assure Sylvie-Anne Piette, directrice de l’ executive education à HEC Liège. Ils ont été mis en place avec l’aide de partenaires locaux. Il faut dire que pour les Chinois, décrocher un certificat d’une université ou haute école belge est un véritable plus. Nous couvrons plusieurs domaines (comptabilité, etc.) dont un Executive MBA. Nos professeurs se rendent donc fréquemment en Chine pour les examens de fin de module afin de valider l’obtention des compétences. Puisque je souhaite aller vers plus de digitalisation, j’ai l’idée de rapatrier ces programmes en Belgique car toutes les ressources existent déjà. Nous devons juste reprendre, à notre compte, l’animation et le côté interactif des cours, des tâches aux mains des Chinois. D’ici à la fin de l’année scolaire, ce devrait être le cas. Comme les Belges sont moins branchés sur la certification, je vais sans doute les découper en modules séparés. Cela correspond plus aux besoins des entreprises en termes de gestion de temps. Nous pratiquons la politique des petits pas pour qu’en fin de compte, elles aillent vers des compétences plus complexes et plus axées sur la durabilité. ”

Valérie Seront, directrice de l'Ecole d'Ingénieurs de la HELHa :
Valérie Seront, directrice de l’Ecole d’Ingénieurs de la HELHa : ” Sur une idée de Google, nous avons développé un master 100% digital qui forme des ingénieurs spécialisés en maintenance et design de ‘data centers’. “© photos : pg

Une formation de niche avec Google

HELHa, la Haute Ecole Louvain en Hainaut, propose sur sept campus des formations de type court et de type long dans de nombreux domaines. Elle dispose ainsi d’une école d’ingénieurs à Mons. Sa proximité avec l’implantation belge de Google va l’amener à développer un master 100% digital qui forme des ingénieurs spécialisés en maintenance et design de data centers. ” L’idée vient de Google qui cherchait un partenaire local pour développer cette formation spécifique où les profils sont rares, explique Valérie Seront, la directrice de l’Ecole d’Ingénieurs de la HELHa. Nous sommes les seuls à avoir répondu favorablement. Et pour cause, cela correspond tout à fait à nos compétences et à notre manière d’enseigner, très applicative. Il nous a fallu près de deux ans de travail pour mettre en ligne un cours très complet qui comporte, dans sa forme certifiante de deux ans, des périodes d’une semaine dans nos labos de Mons. Ce fut un projet très enrichissant où nous avons mis nos propres compétences en avant. ”

A l’arrivée, après une première année de rodage, la formation vient de connaître ses véritables débuts à la rentrée de septembre. Quinze étudiants sont inscrits. Ils viennent d’un peu partout en Europe. Pas mal pour un concept novateur qui requiert des prérequis assez précis. Outre Google, la formation s’est mise en place grâce à des partenaires belges comme Agora, Engie Cofely ou ABB. ” Google a fourni un véritable travail d’accompagnement sans influencer le contenu de la formation, poursuit Valérie Seront. Nos autres partenaires interviennent à des degrés divers, certains sont conférenciers, d’autres supervisent les travaux demandés aux étudiants ou utilisent nos labos pour former leur personnel. ”

Que choisir à l’étranger ?

En gardant à l’esprit les conseils de Sylviane Bachy (ULB), il est évidemment possible de trouver des formations étrangères de top niveau sur Internet ou de décrocher une certification d’une université prestigieuse (une chouette ligne à rajouter sur un C.V.) pour un coût moindre qu’en présentiel.

– Coursera, fondée par deux professeurs de Stanford, regroupe des cours et formations dispensées par des professeurs de Stanford, Yale ou de l’Imperial College de Londres et des professionnels issus d’entreprises comme IBM, PwC ou Google ou d’institutions comme le Moma.

– Parmi les cours les plus réputés dans le domaine du business et du management, on épinglera ceux de Wharton, l’une des meilleures écoles de commerce américaines, dont le MOOC intitulé Achieving personal et professionnal success qui regroupe quatre cours donnés par Richard Shell, l’un des gourous de la négociation, de la persuasion et de la stratégie. Coursera concentre aussi les formations de l’Essec, la meilleure école de commerce française avec HEC Paris, parmi lesquelles on épinglera L’avenir de la décision : connaître et agir en complexité, dispensée par Edgar Morin, le célèbre sociologue et philosophe français.

– EdX, de son côté, est gérée par les universités américaines qui lui ont donné naissance : Harvard et le MIT. Outre les MOOCs de l’UCLouvain et de la KU Leuven (l’ULB est sur Fun), la plateforme héberge une série impressionnante de formations gratuites et open source issues des plus grandes institutions mondiales : la Sorbonne, Oxford, Georgia Tech, Columbia, etc. Seuls les certifications et les masters sont payants.

– Enfin, être présent sur une plateforme globale n’empêche pas les universités d’avoir sur leur site leurs propres séries de formation. Dans l’optique du management, Harvard fait fort avec son Elevate your managerial approach, une formation en salle de classe virtuelle avec travaux de groupe destinée aux jeunes managers et dirigée par Joseph Fuller, l’un des profs les plus réputés de la Harvard Business School.

– Plus près de chez nous, l’Edhec propose, en français, un cycle supérieur complet de management qui s’étale sur un an avec des modules de compétences managériales et de gestion, des groupes d’apprentissage, des modules de développement personnel et 20 heures de coaching personnalisé.

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