Des indépendants heureux

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Leur bien-être semble du moins être plus enviable que celui des employés et des ouvriers, selon une enquête de Securex. Et celui des Flamands surpasse celui des Wallons et des Bruxellois.

Le secrétariat social s’est penché sur l’état de bien-être de la population active belge et les facteurs pouvant l’influencer. L’enquête commandée par Securex examine plus précisément les bien-être personnel, professionnel et social, et les combine pour évaluer le bien-être général qui s’établit en Belgique à 6,5 sur 10, tous statuts professionnels confondus. Les bien-être professionnel et personnel atteignent le score respectable de 6,9 sur 10, mais le bien-être social est lui nettement plus faible, avec une note de 5,6 sur 10 au niveau belge. Constatation inquiétante : près de la moitié des répondants (44%) ont noté négativement leur bien-être social.

Les travailleurs sous-estiment fortement l’importance du réseau social pour leur bien-être.

L’étude pointe un autre constat : les travailleurs sous-estiment fortement l’importance d’un réseau social et d’un mode de vie sain pour leur bien-être social et personnel, tandis qu’ils sous-estiment l’impact du manque de temps sur leur bien-être professionnel.

Un honorable 7,3/10

Les indépendants se montrent plus satisfaits, surtout au niveau professionnel. Ils évaluent leur bien-être professionnel à 7,3 sur 10. Rien d’étonnant, estime-t-on chez Securex. « Un indépendant démarre presque toujours son entreprise sur la base d’un choix entièrement personnel, souvent à partir d’une passion, souligne Bart Van Damme-De Suter, director entrepreneurs chez Securex. Cela lui assure une grande satisfaction. Le fait d’aimer son travail est important pour le bien-être professionnel. » Par ailleurs, un indépendant peut compter sur plus d’autonomie et de flexibilité dans l’organisation de son travail qu’un employé ou un ouvrier.

Pour être plus heureux, il faut bosser dans une petite boîte

La taille de l’entreprise impacte également le niveau de bien-être des travailleurs. Dans les entreprises de moins de 10 collaborateurs, le bien-être professionnel est évalué à 7,2 sur 10, ce qui contraste avec le score de 6,7 sur 10 dans les entreprises de plus de 250 travailleurs. Le dialogue est facilité dans les petites structures, ce qui impacte positivement le bien-être des employés et/ou ouvriers.  « Dans les petites entreprises, il y a souvent plus de place pour le dialogue individuel et le cadre des solutions adaptées au travailleur tend à être moins rigide », abonde Jacqueline Jost, conseillère en prévention pour le bien-être psychosocial chez Securex.

Les Flamands sont davantage satisfaits de leur vie, selon les conclusions de l’enquête. Au nord du pays, le bien-être personnel est évalué à 7 sur 10, le bien-être professionnel à 7,1 sur 10 et le bien-être social à 5,8 sur 10. Des scores tous plus élevés qu’en Wallonie (respectivement 6,7, 6,4 et 5,2 sur 10) et à Bruxelles (6,8, 6,8 et 5,2 sur 10).

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