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Malades de longue durée : un retour au travail mieux encadré et accéléré

Emmanuel Coundouris Journaliste

Le gouvernement veut accélérer la réintégration des malades de longue durée en renforçant la coordination entre médecins et mutualités. Un suivi plus précoce, l’encouragement du travail à temps partiel et une plateforme numérique faciliteront cette transition. Par ailleurs, le licenciement pour force majeure médicale sera possible après six mois, ouvrant la voie à une reconversion plus rapide.

Le gouvernement met en place une réforme visant à accélérer la réintégration des malades de longue durée dans le monde du travail. Pour y parvenir, il impose une meilleure coordination entre médecins traitants, médecins du travail et mutualités, avec l’appui d’une plateforme numérique sécurisée baptisée “Trio”.

“La clé du succès repose sur une collaboration efficace et un échange d’informations fluide entre les trois acteurs médicaux”, explique Marc Alberty, des Mutualités Libres. Désormais, le travail à temps partiel sera davantage encouragé, et les médecins traitants ainsi que les médecins du travail pourront l’autoriser, alors que cette compétence était jusqu’ici réservée aux médecins-conseils des mutualités.

Autre changement majeur : le licenciement pour force majeure médicale pourra être prononcé après six mois d’incapacité, contre neuf mois auparavant. Pour le Dr Luc Herry, président de l’ABSyM, cette mesure pourrait être bénéfique : “L’employé pourra quitter son entreprise sans perdre ses droits au chômage, ce qui facilitera sa réorientation.”

Si ces évolutions sont accueillies favorablement, des inquiétudes demeurent quant aux moyens alloués pour assurer un suivi efficace des patients.

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