J’ai récemment expliqué pourquoi les investisseurs doivent craindre l’incertitude au second semestre. Le premier point d’attention approche à grands pas. Voici comment se préparer à un potentiel krach boursier.
Par Johan Brinkman, rédacteur en chef et gestionnaire du portefeuille du média financier néerlandais Beleggers Belangen (“les intérêts des investisseurs”), Roularta Media Group.
Le 9 juillet est la date limite fixée au printemps dernier par Donald Trump à ses partenaires commerciaux européens pour conclure des accords commerciaux avec les États-Unis et éviter ainsi les droits de douane exorbitants annoncés précédemment. Comme on le sait, cette annonce faite le 2 avril a provoqué une panique énorme dans le monde financier.
Cependant, ce qui va se passer avant et après le 9 juillet n’est pas clair. Fin juin, des voix se sont élevées à Washington pour demander que cette date limite soit reportée afin de donner plus de temps aux parties pour conclure des accords. Cela semble être un scénario auquel les investisseurs se préparent depuis des semaines. Les bons résultats du sommet de l’OTAN qui s’est tenu la semaine dernière à La Haye indiquent également que le président américain est plus conciliant qu’au cours des premiers mois qui ont suivi sa deuxième investiture.
Y aura-t-il un krach boursier ?
Mais les investisseurs doivent toujours tenir compte des scénarios contraires. L’un de ces autres scénarios est une nouvelle panique sur les marchés, comme celle du début du mois d’avril. Pour citer l’écrivain américain Mark Twain : l’histoire ne se répète pas, mais elle rime. Si ce scénario se réalise, cela offre donc des opportunités. Surtout avec un occupant de la Maison Blanche qui a fait de ses tactiques de négociation agressives sa marque de fabrique.
Mais comment se préparer au 9 avril ? Il faut déterminer les secteurs prometteurs et les actions qu’on veut acheter, ainsi que les positions qu’il vaut mieux liquider rapidement. Nous vous recommandons de préparer votre liste d’achats dans les prochains jours au cas où Donald Trump nous offrirait une nouvelle opportunité d’achats à prix plus bas dans les semaines à venir.
Le pire qui puisse vous arriver, c’est que rien de spécial ne se passe le 9 juillet.