Johan Brinkman est rédacteur en chef de Beleggers Belangen, magazine boursier néerlandais, cousin de Trends et Trends-Tendances. C’est un homme qui a beaucoup d’expérience en matière d’investissement. Il a choisi une stratégie claire et délibérée dans le cadre du Trends Invest Challenge.
Trends-Tedances : Votre portefeuille Beleggers Belangen contient jusqu’à 15 titres. Il s’agit d’une large diversification.
Johan Brinkman : « En effet. C’est un choix très conscient. J’ai constitué un portefeuille sur la base de la philosophie d’investissement défendue par le plus important magazine pour investisseurs des Pays-Bas. Il s’agit de choisir un nombre bien défini de secteurs dont nous pensons qu’ils se comporteront bien dans les années à venir. Parmi ces secteurs, j’ai sélectionné à chaque fois l’action la plus prometteuse ».
Manifestement, vous n’avez pas choisi la voie la plus facile pour remporter ce concours.
« Si vous voulez gagner un jeu comme le Trends Invest Challenge, vous devriez plutôt vous concentrer sur les petites capitalisations et les valeurs très volatiles comme les mineurs de cryptomonnaies. Cela permet d’aller vite et fort… dans les deux sens. C’est ce que nous avons constaté ces derniers jours. Ce n’est pas ma façon d’investir, ni celle que nous conseillons aux lecteurs de notre magazine ».
Allez-vous modifier votre portefeuille dans les semaines à venir ?
« Mon portefeuille est axé sur une stratégie de buy and hold (acheter et conserver). Mais je garde évidemment un œil sur les résultats à venir. S’ils sont décevants pour l’une ou l’autre des entreprises, je n’exclus pas de remplacer le titre en question par un autre, plus prometteur, du même secteur ».
Vous considérez la compétition plutôt comme un jeu d’apprentissage ?
« Oui, il s’agit bien sûr d’une compétition pour gagner le prix hebdomadaire de 1.000 euros ou, mieux encore, le grand prix de 10.000 euros, mais à mes yeux, il s’agit plutôt d’un jeu amusant et instructif. C’est une introduction à l’investissement, mais où, contrairement à la vraie pratique, il n’y a pas de coûts de transaction ».
