Qui sera président des Etats-Unis ? “Le S&P 500 se trompe rarement”

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Il n’est pas toujours aisé de prédire qui gagne une élection. Mais le cours du S&P 500, indice phare de Wall Street, a prédit de façon fort juste la grande majorité des dernières élections présidentielles aux États-Unis. Comment cela fonctionne-t-il?

Un peu moins de trois mois, c’est ce qui reste jusqu’au 5 novembre. Jour auquel les Américains seront appelés aux urnes pour élire un nouveau président. Qui gagnera et sera le prochain occupant de la Maison Blanche ? Certains experts donnent plus de chances à Donald Trump (républicains), d’autres à Kamala Harris (démocrates).

Les sondages peuvent aller dans toutes les directions. Mais un indice boursier en particulier aiderait à déterminer qui gagnera les élections. Du moins si l’on observe sa trajectoire durant la période des trois mois précédant les élections.

S&P 500 : hausse ou baisse ?

Pour faire simple, si le S&P 500 est en hausse durant cette période, le président sortant ou le candidat du même parti est (ré)élu. Cet indicateur est assez précis : depuis 1928, le parti au pouvoir a gagné lors de 80% des fois où Wall Street était en hausse durant les trois mois avant les élections

A l’inverse, si l’indice est en baisse, le parti au pouvoir devrait se faire éjecter. La boule de cristal est encore plus précise dans ce cas : c’est arrivé lors de 89% des baisses de la bourse américaine à l’approche du suffrage, depuis 1928.

En d’autres mots, cette corrélation s’est produite lors de 20 des 24 dernières élections présidentielles aux Etats-Unis. Soit un taux de réussite de 83%. C’est ce que détaille LPL dans une note, qu’Insider a pu consulter.

“Si les sondages, les cotes et les prévisions peuvent fournir des indications précieuses sur l’issue potentielle des élections, les données peuvent faire beaucoup de bruit. Pour éviter une partie de ce bruit et des biais potentiels, gardez un œil sur l’évolution du marché”, conseille le courtier.

Cela reste bien sûr une simple indication, qui n’est pas sans failles. En 2020 par exemple, le marché était en hausse sur ladite période, mais Donald Trump a quand même perdu l’élection. Et depuis deux ans et demi environ, les experts n’ont plus qu’un seul mot à la bouche pour décrire la macro-économie et la géopolitique : “incertitude“. Les hausses et baisses en bourse peuvent être motivées par de nombreux éléments qui n’ont rien à voir avec les élections présidentielles. Et “corrélation n’est pas causalité”, comme on dit souvent en sciences de la statistique.

Il n’en reste pas moins intéressant d’observer l’évolution du marché dans les semaines à venir.

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