L’action de l’opérateur postal a bien progressé, mais affiche encore un potentiel de redressement dont il est possible de profiter par le biais d’options. Nous présentons ici une construction offensive et une alternative plus défensive.
Porteur de bonnes nouvelles, bpost a promis que le plan #Reshape29, qui détaille la mise en œuvre pratique de la stratégie Rethink the Possible présentée en 2024, permettrait une nette croissance de son chiffre d’affaires (CA) et de ses bénéfices sur les trois prochaines années. Staci, récemment racheté en France, a un rôle important à jouer dans ce plan qui est loin d’être un long fleuve tranquille. Toutefois, le CEO Chris Peeters semble avoir regagné la confiance des investisseurs.
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Pour autant, la “forte” hausse du cours de ces dernières semaines est à relativiser : le cours de bpost est inférieur de 40% à celui de son niveau d’il y a un an, et de 70% à celui d’il y a 5 ans. L’action reste encore peu onéreuse, à 5 fois le bénéfice et un rapport cours/valeur comptable de, 0,5. Nous tablons sur la poursuite du redressement. Les options sur bpost étant peu nombreuses, nous conseillons donc fortement de mettre des limites.
Achat du call
bpost septembre
au prix d’ex. de 2,20 EUR
à 0,10 EUR
Le call que nous proposons aujourd’hui ne coûte que 0,10 euro (x 100), mais ce contrat n’est pas sans risque. Toutefois, la première résistance ne se situe aux alentours de 2,60 euros. Si l’action y parvient, nous réalisons déjà un bénéfice de 2,60 – 2,20 = 0,40 euro, dont il convient de déduire la prime payée de 0,10 euro.
Si la Bourse perd confiance dans la vision d’avenir du CEO, la mise (limitée) peut être perdue. C’est pourquoi nous proposons à nouveau la vente d’un put comme alternative défensive.
Vente du put
bpost septembre
au prix d’ex. de 2,50 EUR
à 0,52 EUR
Ce contrat de vente est dans la monnaie et possède donc déjà une certaine valeur intrinsèque. L’action doit grimper à 2,50 euros ou au-delà pour que la prime soit acquise. Étant donné que la première résistance se situe à 2,60 euros, le cours peut facilement dépasser le prix d’exercice de ce contrat de vente. Si ce scénario ne se concrétise pas, nous devrions alors probablement racheter l’action : nous paierions alors 2,50 euros par titre, moins la prime de 0,52 euro. Nous conserverions alors l’action dans l’attente que le plan de transformation aboutisse, ce qui se traduirait probablement par une nette hausse des cours.