Royal Dutch Shell, une valeur sûre
A un rapport cours/bénéfice inférieur à 12, le titre Royal Dutch Shell n’est pas exagérément onéreux.
Royal Dutch Shell figure sur nombre de listes de favoris. L’action n’est qu’à 10% de son sommet historique de 31,38 euros atteint le 22 mai dernier. A un rapport cours/bénéfice inférieur à 12, elle n’est pourtant pas exagérément onéreuse. D’autant que ses détenteurs peuvent compter sur un rendement de dividende de 5,6%, ce qui est tout sauf négligeable.
Si l’atmosphère qui entoure le titre est à l’évidence positive, cela ne signifie pas nécessairement qu’il soit appelé à grimper rapidement et considérablement – nous misons plutôt sur une évolution progressive. Le moment est idéal pour émettre des positions.
Call émis
Emission d’un call Royal Dutch décembre 2018,
au prix d’exercice de 28 EUR, à 1 EUR
Ce contrat vous permet d’espérer un surcroît de rendement. Si le titre Royal Dutch n’évolue que mollement, ou reflue, vous empocherez une prime de 3,5%. Ce n’est pas énorme, mais l’échéance est à trois mois. Pour une prime plus importante, émettez des calls assortis d’une échéance plus longue, comme le call juin 2019, qui vous rapportera d’emblée 1,40 euro, mais vous liera pendant près d’une année, ce qui nous paraît excessif. Si le cours augmente rapidement et significativement, il vous faudra peut-être livrer les titres, contre un montant de 28 euros par action avec conservation de la prime d’un euro. Vous pourrez tenter de les récupérer ensuite à meilleur compte, en émettant des options put.
Put émis
Emission d’un put Royal Dutch décembre 2018,
au prix d’exercice de 30 EUR, à 2,59 EUR
La prime de 2,59 euros n’est pas négligeable. Si le cours de l’action sous-jacente franchit la barre des 30 euros, vous la conserverez, sans, évidemment, obtenir les titres. S’il est inférieur à 30 euros d’ici au 21 décembre, vous pourrez en théorie avoir à acheter les titres au prix de 30 euros. Vous ne paieriez toutefois que 27,41 euros, puisque les 2,59 euros de prime vous seraient acquis. Vous pourriez décider de reprendre l’opération du départ et d’émettre à nouveau des calls.
Vous pourriez également faire preuve d’un peu plus d’agressivité, en émettant le put juin 2019 au prix d’exercice de 3,70 euros. La prime serait alors considérable – plus de 10%. La durée de l’option serait bien plus longue également, mais rien ne vous empêcherait de clôturer la position dans l’intervalle si la valeur-temps, qui est une des composantes de la prime, avait suffisamment diminué.
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