Reculs et sommets records

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Danny Reweghs
Danny Reweghs Journaliste

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Bourses évoluent d’une manière relativement régulière, qui les rend plutôt prévisibles ; leurs mouvements sont longs, délayés, très progressifs. Les hausses des cours des matières premières sont, elles, brèves et puissantes.

Une fois que les marchés d’actions commencent à grimper, c’est souvent pour plusieurs années, que viennent ponctuer de fréquents records dont chacun est un peu plus élevé que le précédent. Les reculs sont à l’inverse plus nets et plus profonds, parfois de plusieurs dizaines de pour cent en un laps de temps assez réduit. Heureusement, ces chutes sont relativement peu fréquentes.

Quand les matières premières s’apprécient, en revanche, les choses peuvent aller très vite. Des gains de 50 % à 100 % en l’espace de six à 12 mois n’ont rien de très exceptionnel. Ici, les périodes de baisse sont généralement beaucoup plus longues – elles peuvent durer des mois, voire des années – et se terminent d’une façon erratique, sans orientation franche.

Feu d’artifice

C’est pourquoi les investisseurs qui conservent longtemps une matière première finissent souvent par perdre leurs repères et par ne plus être conscients des tendances. Les choses sont bien différentes sur les marchés d’actions. L’indice Standard & Poor’s 500, par exemple, est depuis la crise financière de 2008-2009 clairement orienté à la hausse, même s’il lui arrive de subir des corrections aussi brutales que brèves, comme au premier semestre de 2020, lors du premier confinement ; mais de nouveaux sommets sont presque toujours atteints dans l’année qui suit.

Il en va tout autrement des matières premières et des actions qui leur sont liées. Examinons l’évolution de la plus grande et, peut-être, la plus célèbre mine d’or du monde : Newmont. Son graphique sur 10 ans est fait d’envolées de courte durée, qui alternent avec de longues périodes durant lesquelles une part substantielle des gains acquis est perdue. A l’été 2015, le cours, qui s’élevait alors à 15 dollars, a décollé, pour atteindre 45 dollars un an plus tard. A la mi-2019, Newmont se négociait à nouveau à 30 dollars et son titre évoluait d’une manière quelque peu anarchique. Une deuxième vague l’a fait passer au printemps 2022 à un sommet proche de 90 dollars, à quoi a succédé une chute qui l’a même, dans ce cas précis, ramené au niveau qui était le sien à la fin de la décennie précédente.

Nous sommes convaincus que l’action est repartie à la hausse depuis la fin du mois de février. Un rebond de 35-40 % lui a permis de franchir la barre des 40 dollars. Le moment n’est toutefois pas encore venu de prendre ses bénéfices – nous en voulons plus, bien plus, cette année et même après. Car nous prévoyons toujours un véritable feu d’artifice dans le secteur des métaux précieux en général, et des mines d’or et d’argent en particulier.



De Newmont, nous voulons plus, bien plus, cette année et même après.

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