Hermès : des résultats en deçà des attentes, l’action en baisse


Hermès annonce des résultats en hausse, mais qui n’atteignent pas les estimations du marché. L’action est en baisse.
Hermès, qui a damé le pion à LVMH cette semaine pour devenir la première capitalisation mondiale du luxe, a publié ses résultats trimestriels ce jeudi matin. Contrairement à LVMH, les ventes sont en hausse de 8,5 % (ou 7 % à taux de change constant), mais elles n’atteignent pas les attentes du marché.
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- Elles représentent un chiffre d’affaires de 4,1 milliards d’euros. La hausse est ainsi moins importante que les 9,8 % estimés par les analystes. C’est également moins que les 18 % atteints il y a un an.
- L’action chute en conséquence, de 3 à 4 %, mais se redresse légèrement durant la matinée.
- L’entreprise note qu’il n’y a pas de chutes des ventes aux États-Unis ; au contraire, la croissance est toujours en hausse de plus de 10% (+13,3% pour la région des Amériques). Elles sont partiellement limitées par des stocks bas, plutôt que par une baisse de la demande des consommateurs américains. Le groupe de l’ultra-luxe ne voit pas de changement dans les comportements des clients américains.
- En Europe (hors France), le chiffre est en hausse de 12,7%, contre 14,2% en France. Au Japon, il frôle la hausse de 18%, mais n’augmente que de 2,7% dans le reste de l’Asie.
Hausse des prix
Hermès revient aussi sur les droits douaniers de Trump (de 10 % pour l’instant mais qui risque d’augmenter après la pause de 90 jours), et annonce d’emblée une hausse des prix. “Nous allons compenser intégralement l’impact de ces nouveaux droits en augmentant nos prix de vente aux États-Unis à partir du 1er mai, dans tous nos secteurs d’activité”, déclare Eric du Halgouet, directeur financier, lors de la conférence des résultats. Cela en plus de la hausse de 6 à 7 % déjà effectuée pour cette année, à échelle mondiale.
Plus globalement pour les États-Unis et le contexte macro-économique, il commente : “Bien entendu, nous sommes prudents à l’égard des États-Unis compte tenu des discussions, des incertitudes géopolitiques qui, comme vous le savez, ont provoqué une grande volatilité sur les marchés financiers.”
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