Une baisse du nombre d’emplois en juin, là où les économistes s’attendaient à une hausse importante. Signe d’un ralentissement ?
La première semaine de mois, pour l’investisseur, est l’occasion de prendre le pouls du marché du travail des États-Unis, première économie mondiale. Plusieurs rapports tombent durant la semaine, dont, le mercredi, les chiffres d’ADP sur le secteur privé. Avant les chiffres du Bureau des statistiques, qui tombent typiquement le vendredi.
Ces chiffres d’ADP sur les fiches de paie ont créé la surprise, ce mercredi en début d’après-midi. Là où les économistes s’attendaient à 100.000 nouveaux emplois créés en juin… le marché a perdu 33.000 emplois. Un véritable coup de froid, qui pourrait être un signe que l’économie n’est peut-être pas si robuste que ne le pensent les investisseurs.
“Bien que les licenciements restent rares, la réticence à embaucher et à remplacer les travailleurs qui quittent leur emploi a entraîné des pertes d’emplois le mois dernier”, peut-on lire. Ce n’est donc pas encore une grande vague de licenciements.
ADP a également revu à la baisse les chiffres du mois de mai, de 37.000 à 29.000 emplois créés.
Record en bourse
Ce rapport n’est pas toujours une prévision exacte du Jobs Report du gouvernement, qui tombe ce vendredi. Les tendances ne sont pas nécessairement les mêmes. Mais l’anticipation de ce fameux rapport, souvent vu comme le plus important pour jauger le marché du travail, monte donc d’un cran.
La nouvelle tombe en plus à un moment particulier : après des chutes plus tôt cette année, le S&P 500 a atteint un nouveau record ce lundi. C’est un rallye qui reste fragile, au vu de l’incertitude qui règne toujours. Ce coup de froid du marché travail pourrait-il être un premier frein dans cette hausse ?
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