Bourse: faut-il miser sur 2050 plutôt que 2025?
À l’approche de 2025, les banques et institutions financières publient en série des bilans sur l’année écoulée et annoncent leurs prévisions. Mais Deutsche Bank a été encore plus loin en analysant le quart de siècle passé et en imaginant à quoi ressemblerait celui qui arrive pour la Bourse.
Et quelques constats surprenants ressortent de ce rapport : la période 2000 à 2024 a, par exemple, été le deuxième quart de siècle le moins rentable pour la bourse américaine, depuis 1800. Corrigé de l’inflation, Wall Street a gagné 4,9% (en moyenne, par an) et, grande première, l’or a même fait mieux que les actions durant ces 25 années.
La bulle internet du début du siècle joue notamment un effet (de calendrier) important dans cette performance. Les Bourses américaine et indienne sont à un niveau record au terme de ce premier quart du 21e siècle, en bonne partie grâce au boom de l’IA, pour la première, et en raison du boom démographique et de l’économie pour la seconde.
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Si les promesses de gains de productivité possibles grâce à l’IA se confirment et que les tendances démographiques continuent en Inde (et dans un sens opposé ailleurs dans le monde), les Bourses devraient poursuivre sur cette lancée.
En conclusion, 25 ans serait un bon horizon d’investissement selon la banque allemande, car les actions n’ont jamais connu de rendement négatif sur une telle période, qui leur laisse le temps d’absorber les chocs, alors qu’une année isolée est plus imprévisible.
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