Wall Street donnée en hausse à l’ouverture, l’emploi supérieur aux attentes

(ABM FN) Alors que l’économie américaine a créé davantage d’emplois que prévu en avril, le S&P 500 est donné en nette hausse à l’ouverture, le S&P 500 renforçant même ses gains après la publication du rapport en prenant 1,0 pour cent.

L’économie US a donc créé plus d’emplois que prévu en avril, à savoir 177.000 postes nets contre 133.000 emplois anticipés en moyenne par les économistes, tandis que le taux de chômage est resté stable à 4,2 pour cent.

On notera que les créations pour le mois de mars ont été revues à la baisse de 117.000 à 102.000 unités, et pour mars de 228.000 à 185.000 emplois créés.

Le taux d’activité ressort pour sa part à 62,6 pour cent, tandis que le salaire horaire a augmenté de 0,06 dollar ou de 0,2 pour cent à 36,06 dollars.

Notons que peu après la publication de ce rapport, l’euro s’échangeait à 1,133 dollar, tandis que le dix ans US prenait 4 points de base à 4,27 pour cent.

Si les économistes sont globalement d’avis que le marché du travail va s’affaiblir en raison de l’impact de la guerre commerciale, il était visiblement peut-être trop tôt pour constater une faiblesse significative déjà en avril.

Notons que la tendance générale sur les bourses était déjà à l’optimisme avant la publication du rapport, avec des rumeurs plutôt positives sur le front de la guerre commerciale, la Chine semblant disposée à négocier avec les États-Unis, tandis que l’UE penche également en faveur d’un accord avec le président Trump.

“Le ministère chinois du commerce a annoncé qu’il évaluait les propositions américaines en vue de négocier un accord, signalant une possible désescalade dans le conflit commercial actuel”, a notamment relevé Naeem Aslam de Zaye Capital Markets.

“Cette évolution a réduit les inquiétudes des investisseurs quant à une nouvelle escalade”, selon l’analyste.

Naeem Aslam est en outre d’avis que les résultats de Microsoft et de Meta Platforms publiés mercredi soir ont renforcé la confiance des investisseurs dans le secteur de la tech et ont contribué à la reprise générale du marché”.

Certes, Apple et Amazon ont été moins convaincants hier soir. Si la marque à la pomme a dépassé les attentes avec ses résultats, la faiblesse des ventes en Chine a persisté. 

La firme de Cupertino a fait savoir qu’elle allait commencer à expédier un grand nombre de ses appareils vers les États-Unis via le Viêt Nam et l’Inde, afin de contourner les droits d’importation très élevés imposés par la Chine.

A ce titre, Justin Blekemolen, de chez Lynx, retient qu’Apple s’attend à des coûts supplémentaires de 900 millions de dollars pour le trimestre en cours en raison des droits d’importation. 

Également au rapport hier soir, Amazon a également souligné l’impact négatif des politiques commerciales de Trump, et a fait part de prévisions relativement décevantes, estime Justin Blekemolen.

Apple est donné en baisse de 2,8 pour cent à l’ouverture, là où Amazon devrait ouvrir en hausse de 1,5 pour cent.

Du côté de l’énergie, le pétrole recule de 1 pour cent face à la menace de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran. Les investisseurs craignent une faible demande avec une offre excédentaire alors que l’OPEP+ se réunit lundi et pourrait convenir de nouvelles augmentations de la production.

“Tous les regards sont désormais tournés vers la prochaine réunion de l’OPEP+ pour obtenir des signaux plus clairs sur la politique de production future et la direction du marché”, selon les analystes de Pepperstone.

Par ABM Financial News.
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