(ABM FN) A l’image du S&P 500 qui cède 0,2 pour cent dans les échanges électroniques, la bourse de New York est donnée de peu dans le rouge à l’ouverture ce jeudi.
En avant-séance, il a été annoncé que le nombre de nouvelles demandes d’allocations de chômage est resté stable aux Etats-Unis, à hauteur de 248.000 demandes au sortir de la semaine bouclée le 7 juin dernier, contre 246.000 une semaine plus tôt et 246.000 anticipées par les économistes.
Sur le front de l’inflation, les prix à la production ont légèrement augmenté en mai, à savoir de 0,1 pour cent en glissement mensuel, contre une hausse de 0,2 pour cent anticipée par les économistes et après une baisse de 0,2 pour cent en avril.
Toujours en mai mais sur une base annuelle cette fois, ces mêmes prix à la production ont augmenté de 2,6 pour cent après une hausse de 2,5 pour cent en avril.
Pour le reste, l’accord annoncé hier entre Pékin et Washington ne réjouit visiblement pas le marché.
Si la Chine reprendra ses livraisons de métaux de terres rares aux constructeurs automobiles américains et à d’autres entreprises, “cet assouplissement ne durera que six mois”, selon le Wall Street Journal.
En outre, ce matin, Donald Trump prenait déjà d’autres pays à parti: “Le président a déclaré qu’il imposerait unilatéralement des droits de douane à tous les pays dans les deux prochaines semaines”, a indiqué Bas van Geffen, analyste de marché chez Rabobank.
Alors que l’euro bondit de 1,0 pour cent à plus de 1,16 dollar, le recul du billet vert est le reflet “de l’inconstance de Trump” selon l’économiste en chef de CBC Banque, Bernard Keppenne.
“Le dollar accentue son recul après des doutes sérieux sur l’accord entre les Etats-Unis et la Chine, et surtout parce que l’administration US aurait l’intention d’envoyer ses conditions pour des accords commerciaux à ses partenaires, ces dernières étant à prendre ou à rejeter”.
Du côté de l’énergie, le baril reprend son souffle et cède 1,6 pour cent après avoir bondi hier en marge d’une possible attaque d’Israël sur l’Iran.
L’or profite pour sa part de l’élan vers les valeurs refuge et prend 2 pour cent à près de 3.400 dollars l’once.
Boeing et Oracle à suivre à Wall Street
Boeing devrait chuter de 6,1 pour cent, alors qu’un 787-8 Dreamliner d’Air India à destination de Londres s’est écrasé peu après le décollage ce jeudi.
Donné en hausse de près de 9 pour cent, Oracle a fait état d’une hausse de son chiffre d’affaires et de son bénéfice au dernier trimestre, dépassant ainsi les attentes. La demande en IA dans le cloud soutient par ailleurs les prévisions.
Donné en hausse de 0,5 pour cent, Adobe est attendu au rapport ce soir.