(ABM FN) A l’image du S&P 500 qui prend 0,2 pour cent dans les échanges électroniques, Wall Street devrait ouvrir dans le vert mais en mode prudence ce mardi, alors que la Fed lance sa réunion de deux jours et que le marché attend les rapports traitant de la santé du marché de l’emploi US. En parallèle, les investisseurs ont à digérer une nouvelle salve de résultats trimestriels.
Notons que la hausse des indices en avant-séance fait suite à de nouveaux records atteints hier soir par le S&P 500 notamment, qui a clôturé pour la quinzième fois cette année à un niveau record.
Certes, les gains signés hier soir ont été modestes, les investisseurs ayant finalement fait fi de l’accord commercial annoncé dimanche entre les États-Unis et l’UE. Des investisseurs qui attendent désormais d’autres accords potentiels entre Washington et d’autres partenaires commerciaux, dont la Chine, avant la date butoir de ce vendredi 1er août fixée par Donald Trump.
A ce titre, de hauts responsables américains et chinois se sont réunis hier à Stockholm pour un nouveau cycle de négociations. Selon le Wall Street Journal, ces discussions se poursuivront ce mardi.
Demain soir, la Réserve fédérale rendra sa décision sur ses taux à l’issue d’une réunion de deux jours. Le statu quo est largement anticipé, de sorte que le taux des fonds fédéraux devrait continuer de fluctuer entre 4,25 à 4,50 pour cent.
Cet après-midi, le nombre d’offres d’emplois aux Etats-Unis (JOLTS) figure au menu et constitue un préambule à la publication ce mercredi du rapport du cabinet ADP traitant des créations d’emplois dans le secteur privé et du rapport officiel attendu en fin de semaine.
Du côté de l’énergie, le baril poursuit sa hausse, porté par l’espoir d’une amélioration de la croissance après l’accord commercial entre les États-Unis et l’UE, tout cela en parallèle des discussions entre Pékin et Washington en Suède. Le WTI prend ainsi 0,7 pour cent à 67,20 dollars.
Du côté des devises, l’euro perd encore quelques plumes à 1,157 dollar.
Les valeurs à suivre à Wall Street
Donné en hausse de 1 pour cent à l’ouverture, Boeing a réussi à réduire nettement ses pertes au dernier trimestre, tandis que l’avioneur n’avait plus livré autant d’appareils sur un trimestre depuis 2018. “Le changement prend du temps mais nous commençons à voir une différence dans nos performances à l’échelle de l’entreprise”, s’est réjoui Kelly Ortberg, patron de Boeing.
Également au rapport ce mardi avec ses trimestriels, PayPal recule de 5 pour cent, visiblement en raison d’un ralentissement des volumes de paiement.
Toujours dans le rouge au sortir du trimestre, Spotify devrait ouvrir en baisse de 6 pour cent. Le géant suédois du streaming a certes gagné de nouveaux abonnés au deuxième trimestre et a étendu l’accès à ses livres audio et à son offre musicale personnalisée à l’échelle mondiale.
UPS recule pour sa part de 3 pour cent à la lecture de résultats décevants, dont un bénéfice inférieur aux attentes. Le groupe a en outre échoué à rassurer les investisseurs en leur fournissant des perspectives concrètes.