(ABM FN) Malgré la volatilité découlant de la guerre commerciale, la plupart des actions ont clôturé dans le vert la semaine écoulée, Ackermans & Van Haaren étant l’un des rares composants du Bel20 à battre en retraite. Argenx a également cédé du terrain.
En revanche, Umicore a bondi de 7 pour cent à 9,54 euros, et ce malgré le fait que Degroof Petercam a qualifié de “trop ambitieux” les objectifs financiers 2028 présentés par la direction lors de la journée des investisseurs, en particulier en ce qui concerne les matériaux pour batteries.
En hausse de 3,2 pour cent, Melexis a surfé sur le bon bulletin trimestriel de Nvidia.
D’Ieteren a cédé un peu de terrain à 180,90 euros, bien que KBC Securities ait relevé son objectif de cours à 225,00 euros, tout en maintenant son conseil d’achat. La banque se dit positive en marge notamment de la solide performance de Belron au premier trimestre.
KBC a pris 0,8 pour cent à 86,9 euros, alors que Barclays a relevé son objectif de cours à 102,00 euros. La banque britannique, qui suit depuis 15 ans la valeur, retient que c’est la première fois que KBC procède à des changements aussi radicaux en matière de déploiement du capital.
Kepler Cheuvreux est passé à l’achat sur Aedifica et Montea avec un objectif de cours respectif de 74,00 et 73,00 euro. Aedifica a gagné 2,2 pour cent et Montea plus de 7 pour cent.
Hors indice principal également, la brique a été recherchée. On pense à VGP qui a pris 7,8 pour cent et Ascencio 3,9 pour cent.
Care Property a été l’une des exceptions en plongeant de 7,3 pour cent, cotation ex-dividende oblige, mais aussi parce que Kepler Cheuvreux a abaissé sa recommandation à “Réduire” mais a relevé son objectif de cours de 12,00 à 13,00 euros.
Retail Estates a cédé pour sa part 1,7 pour cent à 64,60 euros malgré l’annonce d’une hausse de 10 pour cent du dividende à 5,10 euros. KBC Securities a abaissé sa recommandation à “Conserver” assortie d’un objectif de cours inchangé à 76,00 euros.
Shurgard a pris 5,8 pour cent à 35,8 euros, alors que Berenberg a confirmé son conseil d’achat mais a abaissé son objectif de cours à 48,00 euros. La banque ne s’attend pas à ce que le taux d’occupation actuel du portefeuille augmente de manière significative à court terme.
Kinepolis a encore repris 7,3 pour cent, surfant sur un vent favorable en provenance des États-Unis et du Canada, où les salles obscures ont été très fréquenté le week-end dernier, les blockbusters “Lilo & Stitch” et “Mission : Impossible – Judgment Day” ayant dopé les ventes de billets.
Du côté des small caps, hausse de 8 pour cent pour Sequana Medical qui a annoncé un nouvel emprunt convertible de 6,3 millions d’euros afin d’augmenter sa trésorerie, ce qui lui permettra de disposer d’un financement suffisant jusqu’au premier trimestre 2026. Selon Degroof Petercam, tous les regards sont tournés vers le lancement commercial de l’alfapump aux États-Unis. A ce titre, la medtech prévoit les premières ventes au troisième trimestre et reste confiante quant à une forte demande en regard des réactions très positives des cliniques américaines.
Kepler Cheuvreux a relevé son objectif de cours pour Biotalys à 9,00 euros, tout en maintenant son conseil d’achat sur la biotech qui a bondi de 11,6 pour cent à 3,67 euros. Selon le courtier, la société continue d’innover grâce à un pipeline de R&D (Recherche et Développement) prometteur de fongicides biologiques à base de protéines, ainsi que d’insecticides. Kepler Cheuvreux ajoute que le principal moteur pour les investisseurs sera l’enregistrement d’Evoca aux États-Unis et dans l’UE. “Le partenariat récemment signé avec AgroFresh en est la preuve”, selon Kepler Cheuvreux, qui juge la valorisation de l’action attractive.
En hausse de 19 pour cent, Campine a signé l’envolée de la semaine, alors que le groupe anticipe un bénéfice nettement plus élevé en 2025 grâce à une demande accrue pour ses produits à base d’antimoine.
Repli de 3 pour cent pour Miko, le spécialiste du café qui a fait savoir qu’il ne pouvait pas pas répercuter intégralement l’envolée des prix des grains de café tandis que Paccor, le repreneur de sa division d’emballage, contestait le versement d’une prime de cinq millions d’euros.