(ABM FN) Alors que la BCE a opté comme prévu pour le statu quo monétaire, le Bel20 gagne 0,4 pour cent ce jeudi après-midi à 4.614 points, dopé par KBC et D’Ieteren qui prennent près de 2 pour cent.
KBC surfe sur un vent sectoriel favorable en marge des résultats bien accueillis de BNP Paribas qui prend également plus de 2 pour cent à Paris. D’Ieteren profite pour sa part d’une séance positive de l’ensemble du secteur automobile.
Sofina perd en revanche 1,9 pour cent alors que Kepler Cheuvreux a abaissé sa recommandation pour la holding à “Conserver” mais a relevé son objectif de cours à 293 euros.
Nouvelle séance difficile en revanche pour Melexis qui abandonne plus de 2 pour cent et qui souffre à nouveau d’un vent sectoriel défavorable, alors que son concurrent STMicroelectronics est sanctionné par une chute de 12 pour cent pour ses résultats.
Hors indice principal, Galapagos plonge de 12 pour cent après avoir fait état d’un résultat net qui a fortement plongé dans le rouge au sortir des six premiers mois de l’année. La biotech a par ailleurs annoncé le renforcement de son équipe de direction avec l’arrivée de deux “cadres expérimentés dans le domaine des sciences de la vie” afin d’accélérer la transformation du laboratoire.
Bpost et Proximus, qui sont attendus demain au rapport, gagnent 3,5 et 2,4 pour cent.
Repli de 2,3 pour cent pour Econocom qui a fait état d’une nette hausse son chiffre d’affaires au premier semestre, tandis que son bénéfice net est en revanche tombé sous la barre du million d’euros. Le groupe informatique a par ailleurs vu sa dette augmenter en raison de l’acquisition de quatre entreprises du secteur audiovisuel.
Orange Belgium, qui a clôturé le premier semestre avec un chiffre d’affaires en baisse, mais une rentabilité en hausse, gagne 2,0 pour cent. Et alors que l’opérateur a gagné des parts dans le mobile, il se veut davantage confiant pour l’ensemble de l’année 2025.
Hausse de 1,7 pour cent pour Hybrid Software qui a fait état d’une baisse de 20 pour cent de son chiffre d’affaires au premier semestre et d’un résultat net sous pression. Malgré des conditions de marché difficiles, l’entreprise reste optimiste pour le reste de l’année.