Mise à jour boursière: le Bel20 à l’équilibre

(ABM FN) Malgré de nouveaux gains pour les holdings Sofina et D’Ieteren, l’indice Bel20 est à l’équilibre.

Ce mercredi, vers 11h30, l’indice Bel20 était stable à 4.807 points.

Le vote de confiance au Parlement français lundi soir a scellé le sort de l’ancien Premier ministre François Bayrou et de son gouvernement. Avec un plan de 44 milliards d’euros, il voulait réduire le déficit, qui devrait atteindre 5,4 pour cent du produit intérieur brut cette année, à 4,6 pour cent en 2026. Ce plan est désormais abandonné.

Le président français Emmanuel Macron tente toujours de mettre en place des réformes avec un nouveau Premier ministre.

Mais le temps presse, selon Mathias Janssens de KBC.

Fitch rendra vendredi son verdict sur la solvabilité de la France. La note AA est en jeu. Moody’s et S&P rendront leur verdict respectivement le 24 octobre et le 28 novembre.

Avec la nomination de Sébastien Lecornu, le cinquième en peu de temps, Macron évite de nouvelles élections. Selon Janssens, le risque d’une sanction des partis au pouvoir était trop grand. Dans un tel scénario, même la position de Macron serait remise en question. L’impasse politique serait alors totale. Le président a plusieurs options, mais aucune ne semble attrayante.

Selon l’expert de la KBC, le chaos politique signifie en pratique que tout effort futur pour assainir le budget sera inévitablement moins important que sous Bayrou. Or, la France affiche déjà le plus gros déficit de la zone euro. Cette situation est intenable à long terme.

Jeudi, la décision de la BCE sur les taux d’intérêt est à l’ordre du jour. On s’attend à ce que la banque maintienne ses taux inchangés.

La semaine dernière, Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, s’est déjà prononcée en faveur du maintien des taux dans une interview accordée à l’agence de presse Reuters. Selon Schnabel, le taux de dépôt actuel de 2,00 pour cent est “légèrement stimulant” pour une économie européenne qui s’avère résiliente.

Carsten Brzeski, d’ING, s’attend à ce que la BCE maintienne sa politique monétaire inchangée demain, mais selon lui, les divisions au sein du conseil d’administration sont plus importantes que ne l’estime actuellement le marché.

L’euro/dollar baisse à 1,1703.

Le prix du baril de pétrole brut a augmenté d’environ 1 pour cent. “La raison invoquée est la pression exercée par Trump sur la Chine et l’Inde. Et l’attaque israélienne contre le Hamas au Qatar”, a déclaré Friso Rengers d’ING.

Actions en hausse et en baisse

Au sein de l’indice principal, Sofina enregistre un gain de 1,4 pour cent. Degroof Petercam a remis la société sur la liste d’achat.

D’Ieteren enregistre également une hausse de plus d’un pour cent. Le titre a récemment reçu une recommandation d’achat de Van Lanschot Kempen.

En revanche, Azelis cède 2,5 pour cent. Le trader Bert van der Pol de Today’s Group a attiré l’attention sur la révision à la baisse de l’objectif de cours d’Azelis par Morgan Stanley, de 19,00 à 17,50 euros. La recommandation pour son concurrent IMCD a quant à elle été relevée à Sur-pondérer, selon le trader.

Pour Umicore, la perte s’élève à 2,0 pour cent.

L’indice AEX d’Amsterdam s’enrichit de cinq nouveaux noms, dont WDP, comme cela a été annoncé hiersoir. Malgré cette promotion, l’action baisse de 1,9 pour cent.

TINC a clôturé le premier semestre de l’exercice avec un résultat de portefeuille en hausse, même si le bénéfice par action est resté inchangé. La société vise un dividende brut de 0,59 euro par action pour ses actionnaires en 2025. Ce serait 1 centime de plus qu’en 2024. L’investisseur dans les infrastructures n’a pas donné de prévisions pour 2025.

L’action gagne 2,4 pour cent. Degroof Petercam a abaissé son objectif de cours pour TINC. Selon l’analyste, la société représente un investissement de niche pour les investisseurs qui recherchent une exposition à un portefeuille d’infrastructures diversifié, combiné à un rendement de dividende attractif de 5,9 pour cent.

Xior et Ontex perdent respectivement 1,2 pour cent et 1,5 pour cent.

Parmi les petites capitalisations, CFE cède près de 6 pour cent. Agfa-Gevaert cède 3,4 pour cent.

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