(ABM FN) Plus grand fabricant de produits de luxe au monde, LVMH a fait état ce jeudi soir en après-bourse d’une baisse de 4 pour cent de son chiffre d’affaires au sortir des six premiers mois de l’année, période que le groupe a bouclé sur un bénéfice net en baisse de 22 pour cent.
Pour le géant français (Louis Vuitton, Dior, Moët Hennessy…), le premier semestre s’est ainsi soldé par un chiffre d’affaires de 39,8 milliards d’euros, contre 41,7 milliards au semestre correspondant de l’année passée.
Notons que la division “vins et spiritueux” a vu ses ventes chuter de 8 pour cent à 2,6 milliards d’euros. Repli également de rigueur pour la division “Mode et maroquinerie” dont le chiffre d’affaires a reflué de 20,8 à 19,1 milliards d’euros et pour la division “Parfums & Cosmétiques”, en baisse de 1 pour cent à 4,1 milliards d’euros.
La division “Montres & Joaillerie” a acté de son côté un repli de 1 pour cent à 5,1 milliards d’euros de ses ventes, tandis que le stabilité a été de mise à hauteur de 8,6 milliards pour la division “Distribution sélective”.
Quant au bénéfice net, il a plongé de 7,3 à 5,7 milliards d’euros.
Bernard Arnault, patron du membre du CAC40, a toutefois parlé de “résultats solides dans le contexte actuel”, grâce aux marques emblématiques dont la marque de champagne Moët et Chandon, les marques de mode Dior et Louis Vuitton et la marque de montres Hublot.
Alors que le flux de trésorerie opérationnel disponible ressort pour sa part à 4,0 milliards d’euros, contre 3,1 milliards un an plus tôt, LVMH versera le 4 décembre un dividende intérimaire de 5,50 euros par action.
En ce qui concerne les prévisions, malgré l’incertitude géopolitique et économique, LVMH se dit confiant et maintient sa stratégie, “convaincu qu’il renforcera à nouveau sa position de leader mondial dans le secteur des produits de luxe en 2025”.