Chiffre d’affaires en baisse mais bénéfices en hausse pour Deceuninck

(ABM FN) Au cours des six premiers mois de 2025, Deceuninck a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires, mais ses bénéfices ont augmenté. C’est ce qui ressort du rapport semestriel publié ce matin par l’entreprise.

“Comme prévu, le premier semestre 2025 a été difficile, avec une demande toujours faible sur plusieurs marchés (…). Si certains pays montrent des signes de reprise, d’autres restent sous pression”, a déclaré Francis Van Eeckhout, PDG par intérim.

Le chiffre d’affaires consolidé au premier semestre 2025 a baissé à 383,6 millions d’euros, soit une baisse de 9 pour cent par rapport aux 421,6 millions d’euros enregistrés au cours de la même période l’année dernière.

L’EBITDA ajusté a diminué de 16,4 pour cent à 54,6 millions d’euros, la marge EBITDA s’établissant à 14,2 pour cent, soit 1,3 point de pourcentage de moins qu’au premier semestre 2024.

Le résultat financier s’est amélioré pour atteindre 11,2 millions d’euros négatifs, contre 16 millions d’euros négatifs l’année dernière. Cette amélioration reflète principalement l’impact moindre de l’hyperinflation sur les actifs monétaires en Turquie.

En outre, le résultat financier a été soutenu par une dette plus faible par rapport à la même période de l’année dernière.

Au final, le bénéfice net est passé de 8,3 millions d’euros au premier semestre 2024 à 11,5 millions d’euros cette année.

Pour le second semestre 2025, la société s’attend à ce que les conditions de marché restent difficiles, avec quelques signes précurseurs d’amélioration dans certaines régions. Deceuninck continue de se concentrer sur la maîtrise des coûts, l’efficacité opérationnelle et la flexibilité afin de s’adapter à l’évolution du paysage économique.

En Europe, le marché reste fragmenté, avec des niveaux de demande variables selon les pays. En Amérique du Nord, la direction fait preuve d’un optimisme prudent. Selon l’entreprise, certains signes précurseurs d’une reprise de l’activité sont encourageants. Il est toutefois trop tôt pour déterminer si cette dynamique positive se poursuivra au second semestre.

En Turquie, selon Deceuninck, le climat économique reste difficile, avec des taux d’intérêt élevés et une inflation qui continuent de peser sur la confiance des consommateurs.

La société s’attend à une pression continue sur les volumes, mais reste confiante dans la résilience des activités locales et le potentiel à long terme.

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