(ABM FN) Cenergy Holdings a vu son chiffre d’affaires dépasser le milliard d’euros au premier semestre, tandis que ses marges ont également continué à augmenter. C’est ce qu’a annoncé mercredi après la clôture de la bourse le fabricant de câbles et de tubes en acier.
Le chiffre d’affaires de Cenergy a augmenté de 26 pour cent pour atteindre 1,02 milliard d’euros. Le chiffre d’affaires provenant des câbles a connu une forte hausse, passant de 560 millions d’euros au premier semestre 2024 à 742,4 millions d’euros au cours du dernier semestre. Les autres divisions ont également enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires, a déclaré la société.
L’EBITDA ajusté a augmenté de 43 pour cent pour atteindre 171 millions d’euros et le bénéfice net a augmenté de 69 pour cent pour atteindre 95 millions d’euros.
Le carnet de commandes s’est stabilisé autour de 3,3 milliards d’euros au premier semestre.
”La forte rentabilité et l’augmentation continue des marges au cours du premier semestre 2025 soulignent l’efficacité de la stratégie axée sur la valeur de Cenergy Holdings”, a déclaré le PDG Alexis Alexiou, soulignant les marges record réalisées grâce au segment des tubes en acier.
Perspectives
”’Cenergy Holdings envisage avec confiance le reste de l’année 2025 et le moyen terme, soutenu par un carnet de commandes historiquement élevé et des tendances de croissance structurelles”, a déclaré la société.
Le segment des câbles continue d’étendre sa capacité offshore, investit dans des activités onshore en Grèce et aux États-Unis et tire parti des mégatendances mondiales telles que l’électrification, la modernisation des réseaux et l’essor rapide des énergies renouvelables.
Corinth Pipeworks continue quant à lui de s’appuyer sur une position forte sur le marché des tubes en acier, avec un taux d’utilisation élevé de ses capacités, des marges améliorées et de nouveaux investissements dans les capacités de production et en aval.
Après un premier semestre solide, Cenergy Holdings table sur un EBITDA ajusté compris entre 310 et 340 millions d’euros pour 2025, même si les perspectives restent dépendantes d’une exécution rapide des projets et d’un impact limité des risques géopolitiques et macroéconomiques, a averti le groupe.