(ABM FN) Le Bel20 s’est adjugé 0,2 pour cent ce vendredi à un nouveau record de clôture de 4.930 points, bien aidé notamment par UCB.
Ce vendredi, le marché a été privé de la publication du rapport mensuel sur les créations d’emplois en septembre aux Etats-Unis, en raison du “shutdown” et de la paralysie partielle de l’administration US.
“Faute d’indicateurs, les marchés cherchent des données alternatives pour tenter de cerner l’état du marché de l’emploi aux Etats-Unis”, retient à ce titre Bernard Keppenne, économiste en chef de CBC Banque.
“C’est le cas avec le rapport de la FED de Chicago, qui combine des données privées et publiques, et qui estime que le taux de chômage de septembre est resté inchangé à 4,3 pour cent, signe que la dégradation n’est pas trop forte”.
Pour le reste, les investisseurs avaient rendez-vous avec les indices des directeurs d’achats des entreprises du secteur des services aux Etats-Unis tels que mesurés par l’ISM et S&P Global.
Selon l’ISM (Institute for Supply Management), le secteur des services s’est retrouvé au bord de la récession en septembre aux Etats-Unis, tandis qu’il a vu sa croissance quelque peu ralentir en septembre selon S&P Global.
“Si la croissance du secteur des services a légèrement ralenti en septembre, elle est restée suffisamment forte pour clôturer le troisième trimestre de manière impressionnante. Combinée à la croissance soutenue de l’industrie, l’expansion du secteur des services laisse présager une croissance robuste du PIB d’environ 2,5 pour cent en glissement annuel au troisième trimestre”, retient Chris Williamson, économiste chez S&P Global.
“La croissance de l’emploi est pratiquement au point mort, ce qui indique une nouvelle détérioration du marché du travail”, a ajouté l’économiste, qui note que les sondés montrent une autre source de préoccupation : la pression accrue sur les coûts, que les directeurs d’achat attribuent aux tarifs douaniers.
L’économiste Steve Miller de l’ISM a lui fait remarquer que “l’emploi continue de reculer en raison d’une combinaison de reports dans les efforts de recrutement et de difficultés à trouver du personnel qualifié”.
Du côté des devises et du pétrole, l’euro évoluait en légère hausse en début de soirée à 1,175 dollar, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,6 pour cent.
UCB au sommet
En hausse de 2,3 pour cent à 252 euros, UCB a signé un nouveau record de clôture et au passage, la plus forte hausse de la séance du Bel20, talonné par Elia.
Chute de 3,2 pour cent pour Sofina qui a fait savoir que 88 pour de ses actionnaires ont souscrit à l’augmentation de capital bouclée ce jeudi.
GBL a pris 0,5 pour cent, alors que la société holding est entrée en négociations exclusives avec Malakoff Humanis pour céder sa participation dans certaines activités de Sienna Investment Managers.
Hors indice principal, Galapagos a pris encore près de 5 pour cent, alors que la biotech avance dans la vente de son centre de recherche sur le cancer.
DEME, qui a annoncé avoir remporté un contrat de 50 à 150 millions d’euros pour un projet éolien offshore en Allemagne, a glané 0,2 pour cent.
Proximus, qui a annoncé avoir finalisé la vente de sa participation dans Be-Mobile, a reculé de 1,0 pour cent. Berenberg a abaissé à 9,90 euros son objectif de cours tout en restant à l’achat sur l’action.
Nouvelle séance difficile pour Recticel qui a perdu 1,2 pour cent.
Du côté des small caps, Sequana Medical a gagné 2,5 pour cent là où Econocom a abandonné 3,4 pour cent.
Repli de 2,1 pour cent à 4,4 euros pour Nyxoah, lesté par Kepler Cheuvreux qui a abaissé son objectif de cours sur la biotech et qui est d’avis qu’une augmentation de capital est inévitable pour la biotech.