Dividende relevé chez SLB (ex-Schlumberger)

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Au quatrième trimestre de 2023, le plus grand prestataire de services pétroliers au monde a légèrement dépassé les attentes en matière de chiffre d’affaires (CA) et de bénéfices.

Le chiffre d’affaires (CA) s’est établi à 8,99 milliards de dollars, en hausse de 8 % par rapport au 3e trimestre (8,31 milliards) et de 14 % en glissement annuel (7,88 milliards). Le consensus visait 8,94 milliards. Olivier Le Peuch, le CEO, se réjouit de ces chiffres. Ils démontrent une fois de plus l’importance des activités à l’international (Moyen-Orient et Asie). C’est grâce à elles (+10 % par rapport au 3e trimestre) que le groupe a vu son CA progresser. Le CA américain, lui, est demeuré stable. 


Si SLB domine son marché, c’est avant tout parce qu’il est à la pointe de la technologie (il compte 71 centres d’innovation dans le monde) et présent dans une centaine de pays (Halliburton, l’un de ses rivaux, ne peut en dire autant). La part des activités à l’étranger dans le CA consolidé était de 81,1 % au 4e trimestre. Au sein de la concurrence, c’est généralement l’Amérique du Nord qui contribue le plus au CA. En glissement annuel, la croissance du CA des activités à l’étranger de Schlumberger a gagné 18 %, celle de ses activités américaines est nulle.

Le flux de trésorerie d’exploitation ajusté (Ebitda) s’est élevé à 2,277 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 2,23 milliards. L’Ebitda a donc progressé de 9 % d’un trimestre à l’autre et de 19 % d’une année à l’autre. La marge d’Ebit (bénéfice d’exploitation/CA) s’est hissée de 24,4 % au 4e trimestre de 2022 à 25,3 % un an plus tard. Par action, le bénéfice a augmenté de 10 % en un trimestre, de 0,78 à 0,86 dollar, et de 21 % en un an (0,71 dollar au dernier trimestre de 2022). Le consensus anticipait un peu moins (0,838 dollar par action).

Elément très positif, le flux de trésorerie disponible continue de croître (4,04 milliards de dollars produits en 2023, dont 2,28 milliards au dernier trimestre). 
C’est entre autres parce que le dividende nous paraissait pouvoir être rehaussé que nous avions intégré l’action dans le portefeuille modèle. Et nous avons eu raison. Le dividende trimestriel a augmenté de 10 % (de 0,25 à 0,275 dollar par action). Il devrait pouvoir grimper à 0,40 dollar par action au cours des années qui viennent.

Les résultats du 3e trimestre publiés, nous avions abaissé notre conseil, craignant une correction intermédiaire. Laquelle s’est produite. Après quoi nous avions à nouveau recommandé d’acheter, et accru la position dans le portefeuille. Comme la valorisation est très attrayante (14 fois le bénéfice attendu), le titre reste digne d’achat (rating 1B).


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