Un A380 dans votre salon?

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Sièges, lampes, escalier, rampe, bar, trolley et même corde de secours émanant du cockpit: tout doit partir. Au total, ce sont 500 pièces provenant d’un Airbus A380 qui seront sous le marteau de la maison Marc Labarbe, à Toulouse, du 23 au 25 juin prochain. L’appareil a été mis en service en 2008 et démantelé en 2021 par l’entreprise Tarmac Aerosave spécialisée dans le recyclage des aéronefs. Une vente en forme d’hommage pour ce gros porteur unique au monde capable de rallier d’une traite New York à Hong Kong.

La Rolls de l’avionneur européen lancé à grands frais en 2005 n’a pourtant pas été une affaire rentable. L’engouement de clients comme la compagnie Emirates qui a rempli à elle seule la moitié des commandes n’aura pas suffit… Banni des pistes d’aéroports en raison de ces mensurations hors normes, le fleuron des longs-courriers proposé au prix faramineux de 500 millions d’euros n’a jamais atteint ses objectifs commerciaux. L’arrêt définitif de sa production a été décidé en 2019 et acté sans fanfare à la fin de l’année passée. La fin de l’aventure, le début d’un mythe? La vente aux enchères d’un Concorde en pièces détachées il y a quelques années avait pulvérisé toutes les estimations.

500 pièces

extraites du plus gros porteur d’Airbus seront mises aux enchères du 23 au 25 juin prochain.

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