Attention, les requins ralentissent Internet, autrement dit la vitesse à laquelle vous surfez. Mais ils ne sont pas les seuls à provoquer les lenteurs du Web. Explications.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, oui, les attaques de requins ont une influence sur la vitesse de votre surf quotidien sur Internet.
Internet c’est avant tout un amas de câbles et de serveurs via lesquels les informations transitent. Or, pour interconnecter les continents entre eux, bon nombre de ces câbles sont enfouis au fin fond des océans. Ils sont donc potentiellement vulnérables, comme le souligne L’Expansion, à des actes de malveillance mais aussi aux… morsures de requins. Phénomène qui a déjà affecté des services en ligne de manière notable.
Google par exemple a trouvé une parade pour éviter ce genre d’incidents: ses câbles sous-marins sont désormais entourés de Kevlar.
Et un journaliste de Slate.com d’ironiser : “Oubliez Google contre Apple, Google contre Amazon et Google contre Facebook. Ma nouvelle rivalité technologique préférée est Google contre les requins”.
La surcharge des routeurs peut aussi affecter le bon fonctionnement de la Toile. Les routeurs sont en quelque sorte les aiguillages du Web ; ce sont eux qui transmettent les itinéraires possibles pour la circulation des données.
Si un opérateur de télécommunications ajoute un trop grand nombre de chemins (itinéraires) à ces routeurs, ils peuvent peiner sous la charge d’informations à traiter simultanément. La solution serait de remplacer les routeurs les plus anciens, encore faut-il le faire à temps avant qu’un incident ne se produise.
L’Expansion pointeun troisième phénomène de ralentissement classique, non plus lié à un problème matériel cette fois. Il s’agit de ceux qu’on appelle les mastodontes tel Youtube, dont le trafic demande des ressources colossales.
De nombreux internautes rencontrent ainsi des difficultés pour lire des vidéos. La raison ? Ils sont trop nombreux à se connecter simultanément et ralentissent ainsi le trafic sur Youtube.
A l’heure actuelle, quand cela arrive, la seule solution reste encore… la patience !
