Plus de 50 entreprises et universités vont partager leurs connaissances en matière d’IA
Meta, la société-mère de Facebook, et le groupe technologique IBM ont établi une alliance avec plus de 50 entreprises et organisations qui partageront leurs connaissances en matière d’intelligence artificielle (IA). Ils espèrent ainsi stimuler l’innovation et identifier et atténuer rapidement les risques liés aux nouvelles technologies.
Le groupe, qui comprend des universités, souhaite augmenter le nombre de modèles d’intelligence artificielle mis gratuitement à la disposition des chercheurs. L’idée est de permettre à un grand nombre de personnes de travailler en même temps sur ces modèles, afin d’accroître plus rapidement les connaissances à leur sujet.
Meta a publié précédemment de grands modèles de langage sur lesquels fonctionnent ses chatbots dotés d’IA. Il s’agit de modèles, appelés LLM, qui apprennent à prédire eux-mêmes des phrases logiques sur la base de grandes quantités de texte. “Nous pensons qu’il est préférable que l’IA soit développée de manière ouverte. Davantage de personnes peuvent en bénéficier, créer des produits innovants et travailler sur la sécurité”, a justifié Nick Clegg, président de Meta chargé des Affaires publiques.
OpenAI ne s’est par contre pas associée pas à ce partenariat. La société à l’origine de ChatGPT a fait sensation l’année dernière avec ses programmes d’IA avancés qui créent des textes ou des images par eux-mêmes. La récente agitation au sein de l’entreprise, qui a vu Sam Altman, son patron, être licencié puis réintégré peu de temps après, a suscité des discussions sur le niveau de transparence nécessaire au développement de nouvelles technologies d’intelligence artificielle.
Créer des normes et des outils pour assurer la sécurité de l’IA
L’un des objectifs de l’alliance est de créer des normes et des outils pour assurer la sécurité de l’IA. Cette AI Alliance, comme elle s’appelle, vise également à développer du matériel pédagogique pour éduquer la société et les décideurs politiques “sur les avantages, les risques, les solutions et les réglementations ciblées” autour de cette technologie.
Outre Meta et IBM, les producteurs de puces AMD et Intel, le groupe électronique Sony et la fondation de logiciels libres Linux figurent également parmi les organisations membres. L’université de Yale, la faculté d’informatique de l’université de Californie et l’université technique de Munich y participent aussi.
Selon Jeffrey Brock, doyen de la faculté des sciences appliquées de Yale, “ce partenariat nous permet de collaborer à la recherche avec de nombreux leaders du monde universitaire et de l’industrie, tout en élaborant des politiques et des normes pour une intelligence artificielle sûre, explicable et fiable”.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici