La nouvelle version de ChatGPT, lancée jeudi soir, promet un bond en vitesse, en intelligence et en fiabilité. Finies les « hallucinations » fréquentes, place à des réponses plus justes et personnalisées. Son interface inchangée cache pourtant un moteur profondément amélioré, capable de s’adapter automatiquement aux besoins de l’utilisateur. Entretien avec Stéphane Peeters, fondateur de Captain AI Academy.
ChatGPT 5 est arrivé, et selon les experts, le saut qualitatif est majeur. « Pour la génération 3, on avait un niveau de fin de secondaire, la génération 4 correspondait à un étudiant de bachelier… maintenant on a vraiment un niveau doctorat », compare Stéphane Peeters, fondateur de Captain IA Academy.
Fiabilité oblige, le nouveau modèle réduit drastiquement ses « hallucinations » : « On passe d’une réponse sur cinq erronée à seulement une sur vingt, ce qui change tout pour un usage professionnel », souligne-t-il. Sam Altman, co-fondateur d’OpenAI, insiste sur un autre point : ChatGPT 5 a été entraîné pour être plus honnête et moins complaisant.
L’outil devient aussi plus simple à utiliser. « Il n’y a plus toute une pléthore de modèles à choisir : un seul ChatGPT décide automatiquement quelle IA mobiliser », explique Stéphane Peeters. De quoi consolider sa place de leader face à une concurrence grandissante, avec déjà environs 100 millions d’utilisateurs par semaine.