Les services de l’inspection sociale vont contrôler le nouvel opérateur DIGI

Le quatrième opérateur belge contrôlé sur le plan social. (Belga)

Les services de l’inspection sociale vont effectuer des contrôles auprès du nouvel acteur sur le marché des télécoms, DIGI, selon les informations du SPF Emploi.

DIGI Belgique est le fruit d’une co-entreprise entre le groupe roumain du même nom et le groupe belge Citymesh. Ce quatrième opérateur s’est invité sur le marché belge en fin d’année passée avec des prix défiants la concurrence de Proximus, Telenet et Orange Belgium. 

Depuis lors,  les conditions de travail des employés qui mettent sur pied le réseau DIGI ont été scrutées.  

Le quotidien Het Laatste Nieuws s’est entretenu avec 24 actuels et anciens collaborateurs, et a observé que l’opérateur ne respecte pas pleinement les normes de sécurité. DIGI aurait notamment lésiné sur les frais pour la sécurité et le personnel.

Main d’oeuvre de Roumanie

De la main d’oeuvre bon marché de Roumanie serait embauché pour un salaire minimum. Les ouvriers toucheraient un bonus s’ils installent plus de 300 mètres de fibre par jour. Selon le journal encore, des serveurs d’un centre de réseau de DIGI seraient situés dans le sous-sol d’une maison où vivent des travailleurs roumains, à côté de la buanderie.

Le SPF Emploi a confirmé au Tijd que les services d’inspection sociale vont entreprendre des contrôles chez l’opérateur, en coordination avec le service d’information et de recherche sociale (SIRS). Les informations de l’article du Laatste Nieuws sont “seulement un des éléments”, fait encore savoir le SPF. L’auditorat du travail bruxellois indique pour sa part ne pas avoir ouvert d’enquête sur DIGI. 

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