Laurent Alexandre : “Le diplôme est mort. Votre cerveau, non”

© Frédéric Sierakowski
Amid Faljaoui

Dans un monde où l’intelligence est devenue gratuite, instantanée et infinie, que vaut encore un diplôme ? Dans un entretien coup de poing, le Dr Laurent Alexandre démonte l’édifice rassurant de l’école et prévient : le savoir n’est plus rare, c’est la volonté qui devient une ressource stratégique.

L’école n’est plus l’ascenseur social : l’IA l’a remplacée par un exosquelette cognitif accessible à tous… ou presque. Bienvenue dans le monde où l’on doit se réinventer plus vite que son propre CV. Un monde que le médecin et entrepreneur Laurent Alexandre et le consultant et essayiste Olivier Babeau décrivent dans un ouvrage au titre choc Ne faites plus d’études. Apprendre autrement à l’ère de l’IA publié aux éditions Buchet-Chastel.

TRENDS-TENDANCES. Faut-il conclure que les études sont une perte de temps ? Faut-il conseiller aux jeunes de 18 ans d’arrêter l’école, de coder, de lancer une boîte ?

LAURENT ALEXANDRE. Nous ne disons pas “arrête d’apprendre”, nous disons : ne confonds plus l’école avec la formation. L’école du 20e siècle était le temple du savoir rare, celle du 21e est devenue une lente administration du savoir abondant. Le jeune de 18 ans doit changer de religion intellectuelle. Apprendre n’est plus se soumettre à une institution, c’est bâtir son autonomie cognitive. C’est-à-dire entreprendre et s’auto-former ! Mais à condition de comprendre le monde qui vient : celui de l’intelligence gratuite, où les compétences se périment à toute vitesse. L’IA a transformé chaque smartphone en campus mondial et ChatGPT est le meilleur professeur de la planète ! Le jeune doit devenir l’entrepreneur de son cerveau. Pas le locataire d’un système éducatif figé.

Beaucoup de parents pourraient se demander s’ils lisent votre livre : “Si l’université ne sert plus à rien, à quoi bon que mon enfant s’endette ou perde quatre ou cinq ans ?”

L’université garantissait hier un emploi stable. Aujourd’hui, elle délivre un papier obsolète avant même d’être encadré. Notre livre n’est pas un appel au cynisme, c’est un appel à la lucidité : les parents doivent aider leurs enfants à investir non dans un diplôme, mais dans une agilité cognitive. Cela veut dire : lire, tester, échouer, recommencer, créer des preuves de compétence et maîtriser l’IA au lieu d’en avoir peur. Le diplôme rassure les parents, mais la curiosité sauvera les enfants. Faire de longues études aujourd’hui, c’est apprendre à monter à cheval l’année de l’invention de la voiture. Le nouveau capital, c’est la vitesse d’adaptation.

“Faire de longues études aujourd’hui, c’est apprendre à monter à cheval l’année de l’invention de la voiture.”

Vous avez vous-même fait de longues et brillantes études. Et si c’était à refaire…?

Non, pas sous cette forme. Avec Olivier Babeau, nous cumulons plusieurs grandes écoles à la française, plusieurs doctorats et agrégations… Nous avons été formés dans une époque où l’information était rare et chère, aujourd’hui, elle est infinie et gratuite. J’apprendrais différemment : je construirais une “université portable”, mon propre campus mental alimenté par l’IA. Moins d’examens, plus de projets et plus d’intelligence critique. L’époque actuelle exige l’audace cognitive.

En réalité, il y a une dissonance de rythme et de préoccupation. Pendant que les universités sont obsédées par l’égalité, bien souvent au détriment du niveau, et cherchent avant tout à faire face au torrent de chaque génération qu’on lui demande d’absorber, les IA passent le barreau, diagnostiquent des cancers, optimisent des lignes de code ou rédigent des essais plus rapidement qu’un intellectuel. L’enseignement supérieur avance à la vitesse de son administration qui est lente et institutionnelle. Le monde, lui, accélère avec la croissance exponentielle des capacités computationnelles.

L’enseignement supérieur était fait pour un monde aux technologies stables, aux débouchés identifiés menant à un métier qu’on occuperait toute sa vie. Ce monde est révolu. L’enseignement supérieur devient un outil en profond décalage avec son temps. Il fonctionnait bien quand le professeur était l’homme le plus cultivé de la salle, la référence incontestée et qu’il s’agissait avant tout pour lui de déverser son savoir devant un public captif. En 2026, il sera constamment dépassé par ChatGPT, Gemini ou Claude. ChatGPT 5.1 est sorti la semaine dernière et il est bien meilleur que ChatGPT 5 rendu public cet été.

Quand vous dites que les diplômes ne valent plus rien, vous parlez du contenu des études, ou de leur rendement économique ?

Des deux, mon général ! Le contenu du diplôme devient obsolète en temps réel et son rendement économique s’effondre. Pendant un siècle, le diplôme a été un titre de noblesse cognitif. Il garantissait qu’on savait plus que les autres. Le diplôme ne prouve plus qu’on sait. Il prouve qu’on a survécu à la lenteur administrative du savoir universitaire.

Mais si tout le monde arrête les études longues, qui formera demain les ingénieurs, les médecins, les chercheurs…. Bref, ceux qui conçoivent les IA elles-mêmes ?

Personne ne se “formera” comme avant. Même les cursus exigeants comme la médecine, la physique et l’ingénierie devront fusionner avec les IA, et non s’en protéger. Les futurs ingénieurs seront co-formés par des IA et les médecins apprendront en permanence, dans un continuum entre pratique et simulation. L’université doit devenir un écosystème d’adaptation permanente, pas une cathédrale du savoir figé.

Sauf que l’école, c’était l’ascenseur social. Si on la démonte, que reste-t-il pour ceux qui n’ont ni réseau ni capital ?

Justement, on ne démonte pas l’ascenseur, on change le moteur. Le système éducatif reposait sur la rareté du savoir et l’IA en fait une ressource universelle. Demain, celui qui orchestrera parfaitement les IA aura plus de pouvoir que celui qui a un réseau. Mais il faut accompagner ce choc. Le combat du 21e siècle, ce n’est plus pour l’égalité d’accès à l’école, mais pour l’égalité d’accès à l’intelligence artificielle. Ceux qui disposent d’excellents copilotes numériques auront de l’avance. Les autres… décrocheront.

Vous dites aussi que l’IA va rendre obsolètes des millions de métiers intellectuels. Très bien. Mais que fait-on de la majorité des gens qui ne seront ni ingénieurs, ni codeurs, ni entrepreneurs ?

Quand tout le monde aura accès à une IA ultra intelligente, ce qui comptera, ce n’est plus de produire des réponses, mais de poser les bonnes questions. Il ne s’agit pas d’élitiser le monde, mais de réinventer le rôle de chacun. Il y aura encore une infinité de métiers, mais ils exigeront tous un partenariat cognitif avec la machine. Ce n’est pas la fin du travail, c’est la fin du travail routinier. Nous ne croyons pas à la mort du travail !

Plus la révolution technologique est profonde, plus il est difficile d’anticiper les innombrables nouveaux métiers. Les idées révolutionnaires ne manquent pas : designer de bébé, neurohacker, terra-formateur de Mars, neuro-éducateur, psychologue pour IA… En réalité, la crainte de la fin du travail traduit fondamentalement un manque d’imagination technologique et sociologique. Les chiffres apocalyptiques de certains prévisionnistes traduisent surtout leur pessimisme. Souvent âgés, ils projettent sur le futur leurs angoisses personnelles.

© Frédéric Sierakowski

Les robots ont remplacé des ouvriers. L’IA remplace maintenant des cadres. Sommes-nous prêts pour une société où une partie des gens n’aura plus de fonction économique ?

Clairement, non. Et c’est là que réside le danger. Notre contrat social repose sur le travail. Sans travail, nous perdons le sens de l’existence. La solution ne sera pas seulement économique, avec le revenu universel ou non, elle sera anthropologique. Il faudra redéfinir la dignité autrement que par la productivité. Mais attention : une humanité qui renonce à produire renonce aussi à se projeter. La paresse numérique est plus destructrice que la pauvreté matérielle.

Chaque révolution technologique a créé autant d’emplois qu’elle en a détruit. Et si ce n’était plus vrai ?

Ce n’est plus vrai. L’IA n’est pas une machine-outil, c’est une machine à penser. Elle ne complète pas l’humain, mais elle le court-circuite. Les révolutions précédentes ont complété l’humain. Celle-ci le concurrence. La révolution industrielle a dopé nos muscles et la révolution cognitive dissout notre rareté intellectuelle. La productivité exponentielle de l’intelligence gratuite créera des richesses, mais peu d’emplois pour les gens peu innovants. Nous allons devoir inventer une structure sociale où la dignité ne dépend plus du travail sinon la démocratie se désintégrera.

Ce n’est pas un ajustement économique, c’est carrément une mutation civilisationnelle. Le futur n’appartient pas à ceux qui appuient sur un bouton. Il appartient à ceux qui savent réfléchir avec la machine, c’est-à-dire réfléchir même si la machine s’éteint. L’université devrait servir à cela: entraîner l’humain à garder un cerveau opérationnel même quand la machine dort. En d’autres mots, apprendre à collaborer avec la machine sans jamais lui abandonner notre autonomie intellectuelle. Hélas, c’est peu dire que l’université ne prend pas un tournant vers une plus grande exigence. Au contraire. En 2025, une pétition de centaines de jeunes avocats au Royaume-Uni réclame que les examens pour passer le barreau soient plus faciles car ils seraient “trop discriminants”. La pétition s’indigne aussi de “l’anxiété et du stress extrême” que font subir ces tests aux pauvres candidats.

Au moment où la marche à franchir devient plus haute que jamais, on assiste paradoxalement au développement d’un courant requérant que l’institution fonctionne comme une grande nurserie, protégeant la “sensibilité” de chacun et mettant l’égalité devant l’exigence du niveau. De quoi renforcer l’effet de déconnexion de fournées d’étudiants biberonnés à l’extrême indulgence. Ils n’auront aucun moyen d’apporter une valeur ajoutée face à des productions de l’IA qui ne s’embarrasseront pas d’inclusion des moins performants.

Si le travail n’est plus la principale source de revenu ni d’identité, comment un individu trouvera-t-il sa place ?

En redevenant ce que l’humain doit être : un créateur de sens, pas une machine à produire. Nous allons devoir fabriquer une éthique du sens, compatible avec un monde où les machines font presque tout sauf donner une direction. Cela peut être une chance : moins d’aliénation, plus de créativité et plus de temps. Mais cela suppose un saut philosophique. Les religions promettaient un salut, le travail donnait un rôle. Il va falloir créer une nouvelle éthique du sens sans transcendance ni fonction économique.

Votre message ne risque-t-il pas de nourrir un désengagement collectif ?

Au contraire ! Ce serait une erreur de croire que l’IA rend le savoir inutile. Elle rend le savoir vivant, mouvant et dynamique. Le jeune qui croit qu’il peut tout déléguer à ChatGPT sera balayé et celui qui comprend comment penser avec l’IA dominera. L’IA ne tue pas l’effort, elle tue la médiocrité. Nous sommes entrés dans une sélection darwinienne où la rareté n’est plus la connaissance, mais la volonté. L’effort mental devient une ressource stratégique.

Dans notre livre, nous expliquons que ce monde n’est pas pour les “grosses feignasses”. Être jeune aujourd’hui, c’est vivre au milieu d’un paradoxe cruel : tout conspire à vous ramollir, pendant que le monde réel vous en demande toujours plus. Les écrans vous happent, les algorithmes vous bercent, la moindre contrariété se voit médicalisée et la discipline mentale est une notion ringarde. On vous pousse à éviter l’effort, alors même que le système de production ne récompense que ceux qui en fournissent sans relâche.

“Être jeune aujourd’hui, c’est vivre au milieu d’un paradoxe cruel : tout conspire à vous ramollir, pendant que le monde réel vous en demande toujours plus.”

Le lien entre changement technologique et croissance des inégalités a été mis en évidence. Le progrès technologique remplace massivement les emplois peu qualifiés par de nouveaux, plus qualifiés et donc mieux payés. Cela accélère mécaniquement les inégalités de salaire. Ces emplois surqualifiés exigent de ceux qui les remplissent un lourd effort cognitif. Le relâchement est impossible.

Dans le capitalisme cognitif, il n’y a pas de rente possible : il faut travailler sans cesse pour maintenir son esprit au niveau. Il faudra le nourrir en permanence et le soumettre à l’impitoyable discipline de la curiosité. D’ailleurs, ceux qui n’ont pas la chance d’être possédés de la fureur d’apprendre et de la pulsion de savoir, ceux aussi dont le processeur neuronal donné par la nature est trop lent, malheureusement, ceux-là risquent de voir l’économie avancer sans eux.

C’est impitoyable comme constat, quasi inhumain…

Je ne fais que décrire un futur probable. Avec une impitoyable sélection économique qui exaltera les meilleurs et broiera les autres. Il y aura ceux qui feront l’effort et les autres. La sélection se fera sur les capacités, mais aussi sur la volonté. Cette exigence brutale produit une sélection redoutable. Ceux que la nature a dotés d’un esprit vif et d’un désir insatiable de comprendre auront une chance. Car ce n’est pas seulement une affaire de talent. C’est une question de discipline personnelle. De capacité à résister à l’économie de l’attention, qui s’est donné pour mission de vous rendre dépendant, passif, distrait, donc faible. Et il en faudra tant, de volonté ! Elle sera nécessaire pour résister aux sirènes d’une nouvelle économie qui repose précisément sur la manipulation de nos comportements et l’annihilation de notre libre arbitre.

Vous voyez, la vraie menace n’est pas seulement l’intelligence artificielle. C’est notre propre paresse. Ou plutôt l’économie de la paresse, que nous portons dans notre poche, sous forme d’applis et de notifications. Ce n’est pas la machine qui menace notre intelligence. C’est la manière dont nous choisissons de l’utiliser. À nous de voir : faire du muscle, ou nous y raccrocher jusqu’à l’atrophie. Soit nous devenons un copilote, soit nous nous laissons piloter.

J’espère que vous vous trompez. Mais si 70% des gens se retrouvent sans rôle économique, ne risque-t-on pas une explosion sociale ?

Oui, si nous continuons à gérer ce choc comme une simple évolution du marché du travail. La stabilité politique du 21e siècle dépendra de notre capacité à redistribuer la dignité. Pas seulement les revenus. Ceux qui ne sont pas “utiles”, pour reprendre l’expression de l’historien Yuval Noah Harrari, doivent rester “signifiants”. Sinon, la colère collective sera d’autant plus explosive que la comparaison sociale est instantanée et mondiale. Le risque n’est pas la pauvreté : c’est l’humiliation cognitive. La Belgique ne doit pas devenir un immense parc rempli de barakis… Hélas, elle pourrait devenir un parc de désœuvrés pendant que la Silicon Valley fabrique le futur. C’est un scénario crédible si nous ne nous réveillons pas.

“Le risque n’est pas la pauvreté : c’est l’humiliation cognitive. La Belgique ne doit pas devenir un immense parc rempli de barakis…”

Vous décrivez un monde d’élites cognitives et d’intelligences artificielles. Mais qui achètera leurs produits si la majorité n’a plus de revenus ?

Bonne question. C’est là que le capitalisme se heurte à son paradoxe final. Un capitalisme sans humains est un capitalisme sans clients. Il faudra redistribuer massivement la richesse produite par l’IA, non par idéologie égalitariste, mais pour éviter l’implosion du système lui-même. Nous devrons inventer un modèle où la richesse produite par les IA nourrit le collectif, pas seulement les actionnaires de la Silicon Valley. Ce qui m’inquiète le plus pour la Belgique, qui est mon pays d’adoption, c’est son éloignement de la création de valeur autour de l’IA. Il y a zéro entreprise belge centrée autour de l’IA, à part quelques nains… La Belgique risque d’être spectatrice plutôt qu’actrice de cette réorganisation. La Silicon Valley a déjà planifié 2.900 milliards de dollars d’investissement dans l’IA. Une bulle qui éclatera peut-être, mais qui crée la richesse de demain.

Dans vos conférences, vous parlez souvent des “cerveaux augmentés”. Mais est-ce que tout le monde peut devenir augmenté ?

Oui, si on en fait un droit. Sinon, nous fabriquerons une aristocratie neuronale, une fracture biologique entre ceux qui seront augmentés et ceux qui resteront purement biologiques. L’augmentation cognitive doit devenir un service public, pas un privilège technologique. Le progrès technologique n’est pas dangereux, mais l’injustice cognitive, oui. Avec Olivier Babeau, nous terminons le livre sur la nécessité d’augmenter tout le monde quand ces technologies seront au point. L’Inami devra rembourser à 100% les implants intra-cérébraux.

L’humain non augmenté deviendra obsolète. Trop biologique pour suivre la cadence d’un monde algorithmique. Face à l’irruption des IA, l’égalité des droits ne suffira plus. Il faudra une égalité des… branchements. Nous proclamons ce nouveau droit fondamental : le droit à la neuro-augmentation, quand elle sera possible. Ce droit garantit à tout individu, dès l’enfance, un accès équitable aux technologies d’extension cognitive : interfaces neuronales, prothèses mnésiques, compagnons IA intégrés, assistants implantables. Il s’agit d’éviter la relégation de masse. Il ne doit pas y avoir d’humanité à deux vitesses cognitives.

“Face à l’irruption des IA, l’égalité des droits ne suffira plus. Il faudra une égalité des… branchements.”

D’ailleurs, le patron des IA chez Facebook, Alexandr Wang, dit attendre que les enfants puissent être améliorés pour en concevoir. Il pourrait devenir un modèle demain. C’est déjà le cas chez l’élite californienne qui prépare ses enfants à dialoguer nativement avec l’IA, dès le plus jeune âge. Dans les classes favorisées, les premiers programmes d’hybridation cognitive apparaissent. Les écoles privées les plus avancées testent déjà des dispositifs de co-apprentissage cerveau-IA.

Vous dites que l’université est lente, rigide, bureaucratique. Par quoi la remplacer ?

Par un écosystème d’apprentissage. Des plateformes hybrides, publiques et privées, où l’on apprend à son rythme, en collaboration avec les IA. Et des “coachs cognitifs” plutôt que des professeurs ex cathedra. Des certifications dynamiques plutôt que des diplômes figés. L’enseignement doit devenir une grande entreprise d’agilité mentale, pas une forteresse du passé. La valeur, ce n’est plus le diplôme, c’est la vitesse de mise à jour mentale.

Si vous deviez écrire un second livre dans cinq ans, pensez-vous qu’il s’appellerait “Refaites des études” ?

Non, il s’appellerait Réinventez-vous, maintenant !. Parce que le mot “études” est trop lent pour un monde exponentiel. Dans cinq ans, la question ne sera plus “quoi apprendre ?”, mais “avec quelle IA apprendre ?”. Et ce que nous appelons aujourd’hui “l’éducation” sera demain une forme d’intelligence symbiotique entre l’humain et la machine. Nous entrons dans une époque de reprogrammation mentale permanente.

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