Bill Gates explique comment l’IA va changer nos vies dans 5 ans

Bill Gates
Bill Gates © Getty
Vincent Genot
Vincent Genot Coordinateur online news

Indécrottable technophile, Bill Gates, l’ancien patron et fondateur de Microsoft, estime que l’intelligence artificielle va changer nos vies dans 5 ans.

Dans un entretien accordé à CNN, Bill Gates estime que l’intelligence artificielle (IA) va simplifier nos vies dans plusieurs domaines.

En médecine, par exemple, il souligne en particulier son rôle d’aide aux médecins dans leurs tâches administratives, affirmant que l’IA pouvait les rendre extrêmement efficaces en leur simplifiant ce travail souvent peu apprécié.

Il salue les améliorations apportées à ChatGPT-4 d’OpenAI. Selon lui, dans cette version ChatGPT équivaut à un « assistant polyvalent capable de servir de tuteur, de prodiguer des conseils de santé, d’aider à coder, et de soutenir dans les appels d’assistance technique ». Gates exprime son enthousiasme quant à l’intégration de cette technologie dans des secteurs tels que l’éducation et la médecine, qualifiant cela de “fantastique”.

Réduire certaines des pires inégalités du monde

Pour Gates, l’IA peut aussi réduire certaines des pires inégalités du monde en améliorant l’éducation. « Même lorsque la technologie sera au point, elle améliorera – mais ne remplacera jamais – le travail que les élèves et les enseignants effectuent ensemble dans la salle de classe ». Les logiciels pilotés par l’IA promettent cependant de révolutionner la manière d’enseigner et d’apprendre. « Ils connaîtront vos centres d’intérêt et votre style d’apprentissage afin d’adapter le contenu à vos besoins. Il mesurera votre compréhension, remarquera lorsque vous vous désintéressez et comprendra à quel type de stimuli vous répondez. »

Même s’il a toujours été technophile, l’enthousiasme de Bill Gates peut également s’expliquer par le fait qu’il reste un des principaux actionnaires de Microsoft, qui entretient un partenariat de plusieurs milliards de dollars avec OpenAI. Dans son dernier rapport, le Fonds monétaire international (FMI), adopte une vision moins optimiste, mettant en garde contre le creusement des inégalités lié à l’IA en l’absence d’interventions politiques.

Dans une note publiée sur son blog (sur lequel vous pouvez également retrouver son entretien en podcast avec Sam Altam, le CEO d’OpenAI) en décembre dernier, le milliardaire expliquait que s’il avait utilisé pour la première fois l’IA dans le cadre de son travail en 2023, il admettait qu’il avait parfois du mal à adopter cette technologie. « Si vous n’avez pas encore compris comment utiliser au mieux l’IA, vous n’êtes pas seul. Je pensais utiliser des outils d’IA pour les examens stratégiques de ma fondation cette année, qui nécessitent la lecture de centaines de pages de documents d’information qu’une IA pourrait résumer avec précision pour moi. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure, et j’ai fini par me préparer de la même manière que d’habitude ».

Partner Content