Un Bruxellois et un Wallon sur cinq en précarité hydrique
La précarité hydrique, qui fait référence aux difficultés éprouvées par certains ménages de se fournir en eau courante domestique, touche un Bruxellois et un Wallon sur cinq. C’est ce qu’il ressort du premier baromètre consacré au sujet, réalisé par les universités de Bruxelles et d’Anvers à la demande de la Fondation Roi Baudouin, et cité dans Le Soir mercredi.
Le baromètre porte sur deux seuils, au-delà desquels les ménages sont considérés comme vivant en précarité hydrique.
Le premier est mobile et porte sur le poids de la facture médiane de l’eau par rapport au revenu médian (moins le coût du logement) des ménages. Il révèle un taux de précarité hydrique de 13,8 % pour l’ensemble du pays en 2021, avec des disparités régionales importantes : 9,1 % en Flandre, 21,9 % à Bruxelles et 19,3 % en Wallonie.
Le second est fixe : “Un ménage est en précarité hydrique s’il consacre plus de 3 % de ses revenus à sa facture d’eau”, définit Sandrine Meyer (ULB). Le résultat est cette fois peu moins alarmant : 5 % pour le pays ; 3,2 % en Flandre, 9 % à Bruxelles et 6,7 % en Wallonie.
Trois facteurs susceptibles d’influencer les difficultés des ménages sont identifiés: un revenu trop faible, la vétusté du logement et les comportements des consommateurs.