Soins de santé: la fin des remboursements différenciés?

Les prestations des sages-femmes, kinésithérapeutes, infirmiers et auxiliaires paramédicaux non conventionnés font l’objet d’une réduction de 25 % du taux de remboursement. © Getty Images/Westend61

L’accessibilité des soins de santé est l’un des dadas de Frank Vandenbroucke, qui vise à conventionner un maximum de prestataires de soins.

Si les médecins sont dans une vaste majorité conventionnés, les dentistes le sont de moins en moins. Mais pour le patient, cela ne change rien puisque le remboursement est le même dans les deux cas. Pour les sages-femmes, les kinésithérapeutes, les infirmiers et les auxiliaires paramédicaux non conventionnés, c’est une autre paire de manches puisque leurs prestations font l’objet d’une réduction de 25 % du taux de remboursement.

Le but de les forcer à se conventionner bute, dans ce cas, sur le droit du patient à choisir le praticien qu’il désire ou apprécie. Un projet de loi pour supprimer ce remboursement à deux vitesses a été déposé, la semaine dernière, par Carmen Ramlot, députée Les Engagés, et plusieurs de ses collègues. Il vise à modifier des articles de la loi du 22 avril 2019 pour qu’elle entre en vigueur le 1er juillet prochain sans arrêté issu du Conseil des ministres.

En effet, la suppression des différences de remboursement a déjà été votée à la Chambre il y a six ans, mais n’a jamais reçu d’arrêté d’exécution. Il reste à voir si une majorité va se dégager pour voter un texte qui ne sera pas indolore sur le budget des soins de santé.

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