Les syndicats du secteur non marchand envisagent de durcir leurs actions collectives

Illustration © belga

Les syndicats du secteur non marchand annoncent mardi un durcissement des actions collectives si le gouvernement fédéral n’entend pas “la détresse des soignants et de l’ensemble du personnel”. Ils demandent à l’exécutif des négociations à partir de septembre autour des conditions de travail. “Il faut rendre les professions tenables et attractives”, avance le front commun syndical (SETCa, CNE, CGSLB).

Les organisations syndicales déplorent un manque de “signal clair” de la part du gouvernement. Elles dénoncent que malgré un accord de gouvernement qui “semble prendre la mesure de l’urgence”, l’annonce d’un accord non marchand dans les déclarations de politique générale des ministres de la Santé et de l’Emploi, les “maigres budgets possiblement consacrés à un hypothétique accord non marchand sont annoncés pour 2028 au plus tôt.”

   Les syndicats insistent sur l’importance de cet accord pour améliorer les conditions de travail, former plus de gens à un emploi dans les soins, soutenir des emplois tenables et augmenter l’attractivité et les salaires.

   SETCa, CNE et CGSLB demandent donc au gouvernement d’entamer des négociations à partir de septembre. “S’ils n’entendent pas la détresse des soignants et de l’ensemble du personnel, les responsables politiques verront cette détresse se muer en colère et les actions collectives se durcir”, précisent-ils.

   Le secteur non marchand a organisé deux manifestations dans les rues de la capitale ces derniers mois, les 7 novembre 2024 et 22 mai 2025, attirant 25.000 et 27.500 participants.

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