Les 2.911 faillites déclarées de janvier à mars ont entraîné la perte de 6.992 emplois, un bond de 13,04% par rapport au premier trimestre 2024. Il s’agit du plus grand nombre pour un premier trimestre au cours de la dernière décennie, rapporte mardi le bureau d’informations commerciales GraydonCreditsafe.
Cette tendance se confirme dans la Région flamande (3.713 emplois perdus, +9,95% sur base annuelle) et à Bruxelles (1.723 emplois touchés, +65,04%). Le nombre de suppressions de postes à la suite de faillites était par contre en baisse en Wallonie au premier trimestre 2025, de 13,38%.
Le secteur de la construction a été le plus touché par les fermetures au premier trimestre avec 695 entreprises concernées (+8,79% en un an). Il s’agit d’un nouveau record. Celui des transports enregistre lui aussi un pic, avec 191 faillites pendant la période (+10,99%).
Lors des trois premiers mois de l’année, la proportion des “jeunes entreprises” (moins de cinq ans) en faillite représentait par ailleurs 30,09%, la valeur la plus basse depuis dix ans.
Après une légère baisse du nombre de faillites en février (1.019 au total), 977 entreprises ont mis la clé sous la porte en mars. Cela représente une diminution de 52 unités et de 5,05% par rapport à mars 2024. Ce chiffre a néanmoins augmenté en Flandre avec 595 déclarations, le plus élevé jamais enregistré en mars.
Il est par contre en baisse de 13,14% sur base annuelle en Wallonie (238 faillites) et de 19,21% dans la Région de Bruxelles-Capitale (122 unités).
