Le nombre de chômeurs complets indemnisés grimpe de plus de 2% sur un an

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Plus de 302.000 chômeurs complets indemnisés demandeurs d’emploi ont perçu une allocation en mars 2025, soit une hausse de 2,1% par rapport à la même période l’an dernier.

Cette augmentation a été plus particulièrement perceptible en Flandre (+4,1%) et en Région bruxelloise (+3,2%), alors que la Wallonie a connu une très légère baisse (-0,2%) sur base annuelle, note mardi l’Office national de l’Emploi (Onem).

La hausse du chômage a été plus importante chez les hommes (+3,1%) que chez les femmes (+0,8%), signale l’organisme fédéral. Dans les catégories d’âge, les plus jeunes (moins de 25 ans) sont les plus touchés, avec une hausse de 6,2%. Avec près de 23.400 jeunes concernés, il s’agit du nombre le plus élevé depuis début 2021, ressort-il des statistiques de l’Onem. Le total de chômeurs de 60 ans et plus a pour sa part diminué de 4,1%.

   Le nombre de bénéficiaires du chômage complet depuis moins d’un an a grimpé de 5,4% par rapport à mars 2024, alors que ceux dont la durée est comprise entre un an et moins de deux années ont vu leur nombre augmenter de 8,7% sur base annuelle. Par contre, le nombre de chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi depuis plus de deux ans a chuté de 3% sur la même période. Ils représentent encore plus de 40% de l’ensemble des chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi, indique l’Onem.

Réformer le système des allocations de chômage

   Le gouvernement fédéral souhaite réformer dès 2026 le système des allocations de chômage et ne plus accorder ce type d’aide aux personnes demandeuses d’emploi depuis plus de deux ans.

   L’Onem pointe que les allocations d’interruption versées dans le cadre des régimes de crédit-temps, d’interruption de carrière et des congés thématiques, ont grimpé de 0,8% en mars 2025, par rapport à douze mois auparavant.

   Les allocations pour des congés thématiques (congé parental, assistance médicale, aidants-proches…) représentent toujours la majorité des demandes (51,2%) et sont par ailleurs en augmentation, principalement en raison d’une hausse du congé parental. Suivent les allocations pour un crédit-temps (36%) et pour une interruption de carrière (12,8%), deux catégories en baisse sur base annuelle. Deux tiers d’entre elles concernent un aménagement de fin de carrière.

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