Si l’on peut parfaitement s’assurer contre le mauvais temps en vacances, pourquoi ne pourrait-on le faire pour les récoltes, s’est demandé le Boerenbond. Ce dernier négocie actuellement avec le gouvernement flamand la mise au point d’une assurance contre le mauvais temps qui devrait être opérationnelle dès le début de l’année prochaine . Pareilles polices sont en effet impayables. Seul le secteur fruitier a pris l’habitude de se couvrir contre les dégâts occasionnés par la grêle. Pour garantir l’équilibre du système, le gouvernement flamand prendrait en charge une moitié de la prime et ” certaines récoltes étant inassurables “, le Fonds des calamités (Rampenfonds) interviendrait également. Le Boerenbond souhaite par ailleurs la mise au point d’une assurance revenus qui protégerait les agriculteurs contre les trop grandes variations en matière de prix.
Guillaume Capron